La soumission au masculin
Le 11/06/2010
C’est un chef de guerre, un résistant, un homme un vrai. Deux soldats le transportent partout à bout de bras, debout sur son bouclier gaulois. Entouré de ses virils guerriers, il tient tête à l’armée la plus puissante au monde, celle de César. Mais quand, rouleau à pâtisserie à la main, sa femme Bonemine déboule sur la place du village et exige qu’il lui « prête » ses porteurs le temps d’aller faire ses courses, Abraracourcix se fait tout petit et obtempère sans moufter. En lisant les albums d’Astérix, nous sourions irrésistiblement au jeu d’inversion des rôles suggéré par Uderzo et Goscinny. Car nous connaissons tous quelques uns de ces couples au sein desquels la femme fait visiblement la loi. Madame porte la culotte, comme on dit. Madame ou le souvenir nostalgique de maman… Mais l’inversion des rôles n’est pas seulement un ressort comique, ou encore une façon comme une autre de vivre à deux. Utilisée à bon escient, elle peut également devenir un aphrodisiaque puissant. L’homme serait-il un soumis qui s’ignore ? Et nous les femmes, des dominatrices en puissance ?
L’envie masculine de soumission
Bien qu’on imagine plus volontiers une femme qu’un homme soumis, le masochisme est une « création » masculine. Son nom est d’ailleurs emprunté à celui de Léopold Sacher-Masoch, écrivain et journaliste autrichien du XIXème siècle dont La Vénus à la fourrure, parue en 1870, fut la première œuvre littéraire entièrement consacrée à la question. Mais le précurseur officiel, le tout premier écrivain à avoir osé décrire le plaisir qu’il trouvait dans sa soumission à une femme fut… Jean-Jacques Rousseau ! « Être aux genoux d’une maîtresse impérieuse, obéir à ses ordres, avoir des pardons à lui demander, étaient pour moi de très douces jouissances », avoue-t-il dans le Livre premier de ses Confessions. Comme on l’imagine, ce penchant trouve sa source dans un épisode de l’enfance. Rousseau raconte ainsi comment il fut bouleversé par la correction reçue de la main (et la férule) de son éducatrice d’alors, Mademoiselle Lambercier. « J’avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m’avait laissé plus de désir que de crainte (…). Ce châtiment d’enfant, reçu à huit ans par la main d’une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s’ensuivre naturellement ».
Comme en témoignent les offres abondantes de produits ou services sexuels à destination des hommes soumis, Rousseau et Sacher-Masoch ne sont pas des exceptions. Les hommes qui apprécient de marcher à quatre pattes, tenus en laisse par une maîtresse inflexible dont ils seront peut-être autorisés, plus tard, s’ils sont sages, à lécher les talons aiguilles, sont en réalité plus nombreux qu’on le pense. Mais la chose est presque impossible à dire. Ayant avoué le plaisir trouvé sous la férule, Rousseau conclut fièrement : « J’ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions… Dès à présent je suis sûr de moi : après ce que je viens d’oser dire, rien ne peut plus m’arrêter ».
Une pratique difficile à assumer
Le concept de l’homme esclave brise en effet plus d’un tabou. Aux « contradictions » inhérentes au SM – le plaisir dans la douleur, l’humiliation, la dépossession de soi – vient s’ajouter ici un impératif incontournable de notre ordre social, selon lequel l’homme serait un dominateur inné. Nos oreilles sont si rebattues du cliché du mâle dominant que l’idée même d’un homme soumis semble tout à fait incongrue. Mais comme l’enseigne Bourdieu, le schéma de domination masculine, profondément ancré dans nos mentalités et nos structures sociales, ne reflète pas une réalité objective. Handicapant pour les femmes, ce schéma de domination est souvent lourd à porter pour les hommes. Il requiert une surveillance de chaque instant : « Comme les dispositions à la soumission, celles qui portent à revendiquer et à exercer la domination ne sont pas inscrites dans une nature et elles doivent être construites par un long travail de socialisation » indique le sociologue. D’où le devoir, pour chaque homme, « d’affirmer en toute circonstance sa virilité ». En d’autres termes, tous les hommes n’ont pas l’étoffe du dominateur, mais tous sont tenus de jouer le jeu. Et s’il est difficile pour une femme d’assumer le plaisir qu’elle peut trouver à se faire flageller, pour un homme ce même aveu relève quasiment du suicide social. Mettant en question l’un des principes fondamentaux sur lesquels repose notre société, l’homme qui se proclame soumis est presque un ennemi public.
Autant dire que Frank, le seul homme à avoir accepté de témoigner dans le cadre de cette enquête, fait figure d’ovni. Cet homme de 35 ans parle de sa sexualité avec une liberté et une sérénité d’esprit assez étonnantes. Mais ce qui surprend le plus, c’est que cette attitude semble être payante. Comme Rousseau, Frank est un homme que désormais rien ne semble plus pouvoir arrêter. Pas la peur de l’exclusion ou de l’opprobre sociale, en tout cas. Au contraire, parler librement de son goût pour la soumission est comme il le dit lui-même un « excellent filtre à connards ». Non qu’il pense que tout le monde devrait se mette au SM. Simplement, Frank sait qu’il n’a pas grand-chose à partager avec ceux et celles qui, par crainte, dégout ou déni, s’arrêtent net à l’évocation d’un fouet ou d’un ensemble en latex. D’accord. Mais justement, Frank, qui sont ces femmes qui tiennent la laisse ou le fouet ?
Les femmes dominatrices
Bien entendu, on trouve des maîtresses professionnelles, mais Frank leur préfère les femmes qui pratiquent en amateur. Comme nombre de masochistes, il tire sa propre jouissance du spectacle et du plaisir qu’il offre à l’autre. Les rapports tarifés ne l’intéressent pas. Les dominatrices sont-elles faciles à trouver ? Y a-t-il un truc qui permette de les identifier ? Frank soupire que non, malheureusement. Du moins, pas toujours. En dix ans de pratique il a connu beaucoup d’aventures ternes, vulgaires ou décevantes. Dommage qu’il ne connaisse pas Héléna.
Héléna est une personne qu’on remarque immédiatement. Grande, élégante, sexy, cette femme de 45 ans correspond assez bien à l’idée qu’on se fait d’une dominatrice. Et pourtant, Héléna a d’abord été soumise. Ha bon ? Parce qu’on peut changer de bord ? Évidemment répond-elle. Sans être systématique, la chose est assez fréquente : « Quand on a associé le plaisir à la douleur, tout est possible. Endurer, faire endurer, ou passer de l’un à l’autre. D’ailleurs, tous les soumis vous le diront : les meilleures maîtresses sont celles qui ont d’abord été des esclaves. Quand on a connu les attentes inquiètes, les douleurs exquises, l’abandon total de soi, on sait précisément ce qu’on inflige à l’autre, on lui fait prendre un sacré pied ». Mais alors, qu’est-ce qui l’a décidée à dominer à son tour ? « J’ai eu le déclic au cours d’une soirée privée, en regardant une pseudo-maîtresse s’y prendre comme un manche avec une fille qui m’excitait beaucoup. Je les regardais toutes les deux et j’étais très frustrée devant tout ce potentiel gâché… C’est là que j’ai compris quelle était ma vraie place ». « Vraie place » ? Parce qu’elle n’envisagerait pas de se soumettre à nouveau ? « Certainement pas ! Comme je le disais, dans ma tête le plaisir et la douleur sont inextricablement liés. J’ai goûté à tout. Mais ce qui m’excite maintenant, c’est regarder l’autre. Être la source unique de son plaisir et surtout tenir son orgasme dans ma main : l’interdire, le retarder, l’autoriser ».
Comme chez Frank, comme chez les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête sur la soumission au féminin, on perçoit une fierté certaine dans la voix et l’attitude d’Héléna. Une fierté qui semble moins tenir à la pratique elle-même qu’à l’audace d’en parler. Avoir transgressé des interdits et surtout oser le dire semblent avoir un effet férocement libérateur. Presque glorieux. Rousseau, Frank, Héléna, tous font l’effet de petits Prométhée, qui auraient réussi à dérober le feu aux dieux pour le ramener chez eux. Chez eux ? Mais chez soi justement, ce feu, qu’en fait-on ? Le SM peut-il trouver sa place dans une relation de couple ? Selon le cliché de la psychologie de comptoir, nous serions tous plus ou moins sadomasos. Mais à écouter Héléna, on comprend bien que les plaisirs de la domination ne sont pas susceptibles d’exciter tout le monde. Et les hommes masochistes, on l’a vu, se présentent rarement comme tels. Une femme non initiée aux vertiges du sadomasochisme peut-elle s’épanouir auprès d’un homme soumis ?
Amour et soumission peuvent-ils faire bon ménage ?
S’il a été difficile, dans le cadre de l’enquête, de recueillir le témoignage d’hommes soumis, un nombre assez étonnant de femmes est venu raconter l’expérience qu’elles avaient vécu avec eux. Alexandra a 28 ans. En dépit de son jeune âge, elle semble totalement épuisée. Nerveusement et physiquement à bout. Elle a rencontré Philippe dans une soirée. Un homme séduisant, distingué, qui semblait avoir beaucoup de succès auprès des femmes et aussi dans son métier. « Il était tout ce dont je pouvais rêver. Ses manières me plaisaient. Les fleurs, les cadeaux, les surprises, les compliments… J’ai eu droit au « grand jeu », et je suis vite tombée amoureuse. Je lui ai présenté mon frère, mes amis. Tout le monde le trouvait génial. Sauf ses quelques copines qui trouvaient louche qu’à presque quarante ans, cet homme soit toujours célibataire. Moi je suis une optimiste de nature, je ne me suis pas méfiée. En fait, je n’aurais jamais imaginé. Au début de notre histoire, il n’était pas du tout question de ce genre de choses ». Les « choses » ont démarré gentiment. Une claque sur les fesses. Un ordre donné. « J’avoue qu’au début j’ai trouvé ça excitant. Très excitant, même. Pour moi c’était nouveau, surprenant, interdit, grisant. Enfin, tout ça c’était au début, avant qu’il ne sorte son matériel et ses requêtes vraiment spéciales ». Requêtes spéciales ? Philippe veut se remettre corps et âme à la femme de son cœur. Prendre un RTT et rester attaché au radiateur une journée entière tandis qu’Alexandra se rend au travail. A son retour, demander humblement la permission pour boire un verre d’eau ou simplement uriner. « C’est déjà assez fatiguant de trouver des jeux érotiques de nature à l’exciter continuellement. Dominer requiert une inventivité et une énergie considérable. Le vrai problème, c’est que le rapport de domination ne se limite pas à notre relation sexuelle. Ou alors, c’est le sexe qui envahit toute notre vie… Les frontières sont difficiles à établir ». Alexandra est supposée dominer Philippe. Mais après une année de pratique SM intensive, elle a surtout l’impression d’avoir été prise au piège. Dans son esprit la confusion est totale. « Ce qui est sûr, c’est que je suis amoureuse d’un homme qui a besoin de souffrir et d’être humilié pour prendre son pied. J’aimerais l’aider, mais les discussions sérieuses sont impossibles. Il se bute ou me demande pardon à genoux, et c’est reparti pour un tour… Plus le temps passe et plus je me sens déchirée par ce qu’il attend de moi. Je ne suis pas celle qu’il voudrait que je sois. A l’amusement et l’excitation des premiers temps ont succédé une nausée perpétuelle et une furieuse envie de me laver… Malgré tout cet homme me touche, je me dis qu’il a dû énormément souffrir, pour en arriver là. Mais cette pitié-même me piège. J’ai peur d’accentuer encore son problème et son dégoût de lui-même en le quittant ». Le récit d’Alexandra est poignant. Les femmes ayant connu des histoires semblables décrivent toutes la même impasse finale. Si tous les hommes ne sont pas prêts à endosser le rôle de mâle dominant, à l’évidence toutes les femmes n’ont pas non plus envie de prendre la relève.
Alors, faut-il rêver d’un monde où hommes et femmes seraient enfin parvenus à séparer radicalement le sexe et le pouvoir ? Ici comme ailleurs, tout est probablement affaire de juste mesure. Un beau défi pour les générations à venir…
[gris]Caroline Colberti[/gris]
Bibliographie :
Léopold Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure
Jean-Jacques Rousseau, Les confessions
Pierre Bourdieu, La domination masculine
Pour poursuivre en musique :
Allez écouter la très fraîche et légère chanson SM de Lara Martinez sur www.laramartinez.fr
Commentaires (11)
En biblio je conseille aussi Le petit carnet perdu de Jeanne de Berg, que j’avais lu lors de recherches sur le sujet.
Bonjour, quelle est cette enquête à laquelle vous faîtes référence ? Je suis étonnée qu’un seul homme ait répondu... J’en connais quelques uns qui seraient prêts à parler et surtout donner des avis chacun différent sur leur façon de vivre le BDSM.
Comme Ms A, je serais curieuse de connaître votre source. Car franchement, tout ceci me semble loin, très loin de la réalité.
De tous temps, les hommes ont eu des pulsions de soumission, ils n’ont pas attendu Sader Masoch pour les vivre. Et réciproquement, les femmes ont dominé et dominent encore, sans pour autant que cela soit une impasse, bien au contraire !
J’ai l’impression que vous mélangez un peu tout et n’importe quoi, notamment entre une relation avec un pervers narcissique un peu forcée, et une relation D/S où l’un et l’autre consentent mutuellement à ce style de sexualité.
Bourdieu certes, donne quelques clés. Je pense que Michel Foucault est plus approprié. Ou Elise Sutton.
Il y a une différence sensible entre le modèle social, patriarcal, moraliste et ce qui se passe dans les alcôves, ou ailleurs.
Un suicide social pour un homme de se déclarer esclave SM ? En quoi cela le serait-il moins pour une femme ? Vous connaissez beaucoup de femmes qui se promènent avec leur collier ? que l’arborent au bureau ?
A contraire, il n’est pas rare, là encore très injustement, qu’un homme qui avoue ses penchants pour le fétishisme et l’adoration féminine soit admiré. Prenez Quentin Tarentino par exemple !
Vous avez d’ailleurs une vision très réductrice des relations SM. Le plaisir dans la douleur n’est qu’une partie de la realité de ces relations.
Quant aux échanges de pouvoirs, il est rare qu’une relation soit aussi égalitaire qu’une relation SM. Simplement les rôles sont différents.
Domage que votre enquête soit si biaisée.
B.
Un témoignage...tout simplement....d’un homme devenu soumis(E) au fil des années de conivence avec Son Amour de Maitresse...
OUI...j’aime et ne peux plus me passer de cette relation !! J’ai 52 ans, Ma Maitresse un peu moins...je suis plutôt dirigiste dans la vie de tous les jours et je ne concois pas la vie sans ma Maitresse qui a pris le controle de ma vie..le controle de mon Ame, le controle de ma pudeur, le controle de ma souffrance, le controle de mes larmes.
J’ai appris que la souffrance qu’elle me donnait par : cravache, fouet, martinet ou fessée était un nectar dans ma vie. J’ai appris avec elle que la souffrance est source de complicité UNIQUE !!! J’aime être pour elle : Chien...Putain...salope...Souffre Douleur... Amant...et AMOUR.
J’aime voir dans ses yeux le plaisir de me faire mal et de me faire pleurer lorsque les coups sont trop forts, j’aime me laisser aller a des gémissements comme une vrai femelle sans aucune pudeur car la confiance est là. Et cette relation est belle et incroyable UNIQUEMENT...parce que nous avons une confiance sans limite entre nous deux...
Merci Mon Amour de Maitresse...Merci MON DOM !!!
Merci pour ce que tu me donnes par ce dressage que tu veux continuer à exercer sur ta Petite chienne Maso...HUMMM !!!
Je Ta’ime !!!!
@ MsA & B
L’enquête à laquelle fait référence Caroline Colberti est celle que la journaliste a menée personnellement pour les besoins du dossiers.
Nulle étude chiffrée menée par des structures de sondages par exemple, n’est employée ici.
Cordialement,
@ MsA et B. :
Je comprends vos réactions car le SM recouvre une variété infinie de relations. Tout le monde ne se reconnaitra donc pas dans cette enquête journalistique, qui n’a d’ailleurs pas la prétention d’être exclusive sur la question.
Mais c’est un fait : un seul homme, parmi les différents que j’ai contactés, a accepté de témoigner. A l’inverse, je n’ai eu aucun mal à recueillir le témoignage de femmes soumises.
C’est pourquoi je me suis interrogée sur le silence masculin, tout en rappelant que les hommes avaient été les premiers à s’exprimer officiellement sur la question. Nous sommes bien d’accord : personne n’a attendu Sader-Masoch pour découvrir les plaisirs de la soumission. Le journaliste autrichien reste néanmoins le premier homme a avoir consacré son oeuvre littéraire à ce sujet.
Pour finir, il me semble que l’exemple d’Héléna (ou celui de Caroline et François évoqué dans le volet féminin de l’enquête) démontre bien que le SM ne débouche pas nécessairement sur une impasse.
Mais le point de vue de femmes ayant eu des difficultés à satisfaire des hommes soumis avait sa place ici lui aussi.
Quoiqu’il en soit je vous remercie de m’avoir lue et d’avoir enrichi ce dossier de vos commentaires. "A chacun sa vérité", c’est une réalité qu’on aurait tort d’oublier !
Merci encore, et à bientôt !
On ne peut évidemment pas généraliser sur le rapport SM. A titre personnel, je le pratique en tant que Maitresse à la demande de mon compagnon.J’ai un caractère dominant et je n’ai pas de difficulté à transposer ce trait dans ma sexualité mais mon compagnon attend de moi les clichés habituels et reste rétif à des formes de domination différentes. Comme Deleuze, j’en déduis que bien souvent le "soumis" reste le véritable dominant de l’histoire dans le sens où c’est lui qui dirige plus qu’il n’est dirigé. Ce témoignage n’engage que mon expérience... mais je comprends ce que ressent Alexandra, elle ne maitrise plus grand chose dans cette relation.
Personnellement, j’ai apprécié de lire cet article et je l’ai d’ailleurs mis en lien sur mon blog.
"Un suicide social pour un homme de se déclarer esclave SM ? En quoi cela le serait-il moins pour une femme ? Vous connaissez beaucoup de femmes qui se promènent avec leur collier ? que l’arborent au bureau ? "
Oui je comprends très bien cette expression et en la lisant j’étais d’accord avec. La société n’est pas prête à assumer qu’un homme puisse aimer et être excité par la soumission. C’est tabou car l’homme se doit être la personne dominante car les vieilles images ont encore beaucoup d’impact tel que la virilité, protéger, faire vivre la famille... Bien sur on a évoluer mais je parle que insconciemment les femmes soumises sont beaucoup mieux comprises et acceptés que les hommes soumis. Notre société n’est pas encore prêt pour cela. On reste dans une société patriacale.
Oui je connais des femmes soumises allant au bureau avec leurs colliers.
Me concernant, j’ai connu mon petit ami en étant déjà Domina et lui soumis donc on savait dans quelle voie on s’engageait. Il ne me domine pas par en dessous. Je le domine pour mon plaisir, à ma façon et lors des discussions il aime ainsi être mon objet. Je me retrouve donc pas perdu comme Alexandra. Je pense car aussi ça était voulu dès le départ. C’est la grande différence je pense.
Je rejoins juste l’article concernant l’argent dans la domination qui finalement devient plutôt un achat de service que une offrande de soi même. D’où le plaisir avec une Domina non professionnelle car elle fait seulement pour son plaisir.
il est doux et bon de se laisser ainsi mener par amour pour une femme.
Je suis très surpris qu’un seul homme ait accepté de témoigner, n’y a t’il pas eu la bonne communication pour en obtenir d’autres ?
Les relations dites gynarchistes, bdsm, sm D/s, sont tellement variées de part la nature même de la différences des être qui composent cette communauté, que toute interprétation même subjective de ces relations d’amour et de soumission est une partie de la réalité ("car le SM recouvre une variété infinie de relations"). L’article a le mérite d’ouvrir la discussion. Une longue étude serait intéressante
Franco..Votre valet...
Je m’engage à vous obéir servilement, à me tenir à votre disposition quand vous me l’ordonnerez et à subir de vous, ou de toute autre personne de votre choix, les punitions et humiliations que vous jugerez bon de m’infliger.
Je m’engage également à livrer mon corps tout entier à votre regard ainsi qu’à celui de celles que vous aurez invités à jouir du spectacle de mon humiliation. Vous m’imposerez de revêtir les dessous que vous aurez choisi afin de mieux me faire ressentir mon humiliante condition d’esclave et vous me corrigerez très sévèrement autant de fois que vous le jugerez nécessaire, jusqu’à ce que je devienne une petite chose docile entre vos mains prête à satisfaire le moindre de vos caprices .
The Lout dit :Maintenant que je sais que c’e9tait ironique, le riiucdle saute aux yeux en effet. Mais le proble8me c’est qu’il existe encore des hommes (ou les femmes elles-meames !) pour citer ce genre de choses. Ca me met en rogne, surtout quand je suis de mauvaise humeur.L’histoire de la sexualite9, de l’e9rotisme me passionne aussi. C’est tout de meame naturel, et e7a ne fait pas de moi une obse9de9e (ni de personne), et pourtant e7a choque encore des gens et pour quelques personnes (des femmes !) de mon entourage, je suis une nymphomane parce que j’ai des rapports sexuels tre8s re9guliers, et que cela me plaeet. Meame si c’est toujours avec la meame personne.La presse fe9minine ou masculine, les films romantiques hollywoodiens ou autres, les conseils sexo, les pseudo-analyses des psychologues ou plus simplement des spe9cialistes en marketing, je les lis/regarde pour rire et critiquer avec mon compagnon de temps en temps. Voire souvent. Et le pire c’est que e7a ne s’arreate pas. On continue e0 en publier (heureusement qu’Internet existe, j’oserais moins rire si je devais payer pour toutes ces conneries). Et malheureusement, leurs auteurs savent manipuler les gens