Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Du Sexe et des Mots

La liaison qu’entretiennent le sexe et les mots est en perpétuelle évolution. Les mots écrits, les mots dits, les mots entendus. Le pouvoir des mots est immense. Ce n’est pas un hasard si les seuls outils qu’utilise la psychanalyse pour soigner, sont justement les mots... Et le pouvoir évocateur des mots a un impact immédiat sur nos cerveaux, premiers relais de notre sexualité. La littérature érotique, à qui Second Sexe fait la part belle, en atteste. Pourquoi cette alchimie entre les mots et le sexe ? Comment peut-on l’expliquer ?

Erika Lust

Erika Lust, née en Suède mais espagnole d’adoption, est à 31 ans l’une des pionnières en matière de pornographie féminine. Diplômée de sciences politiques, spécialisée en féminisme, elle a étudié l’impact du sexe et du féminisme sur les médias et la culture populaire. En 2004, elle réalise et produit The Good Girl, un court-métrage explicite pour les femmes (maintenant inséré dans le DVD Five Hot Stories for her, sorti en avril 2007 et régulièrement primé dans les festivals à travers le monde). Cette année, elle finalise son dernier film, Barcelona Sex Project, un documentaire pour adultes, dressant le portrait de trois hommes et trois femmes, jusque dans leur intimité la plus totale. Frimousse d’adolescente et énergie de femme d’affaires, Erika Lust nous a séduites avec ses films pour femmes et pour couples. Laissons-lui la parole sur ce dont elle connaît le mieux : les femmes, le sexe, les films.

Désir et mensonge

Si la mention « Tu ne mentiras point » fait bien partie des 10 commandements, il faut cependant admettre qu’aujourd’hui mentir c’est produire de la fiction, et produire de la fiction c’est faire fonctionner la machine à fantasmes. Désir et mensonge entretiennent ainsi un rapport plus qu’étroit. Que l’on mente à son partenaire, que l’on se mente à soi-même ou encore que l’on utilise le mensonge comme atout social, les facéties mensongères ont leur place dans notre quotidien affectif, c’est indéniable. Le dictionnaire en donne la définition suivante : « Le mensonge est l’énoncé délibéré d’un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité, le mensonge par omission ». Le mensonge est une forme de manipulation, il fabrique du désir aussi. Le philosophe Bernard Stiegler, dans Aimer, s’aimer, nous aimer, considère que le mensonge est la pierre fondatrice des sociétés. Ne serait-il pas la pierre fondatrice du couple ?