Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

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La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Halte au culte de la performance !

Notre société voue un véritable culte à la performance. Observateur de la condition de l’individu dans nos sociétés modernes, le sociologue Alain Ehrenberg note une « généralisation de la compétition dans le paysage imaginaire français » depuis les années 80. Du monde de l’entreprise à celui du sport en passant par les loisirs, toujours plus axés sur le goût du risque, le dépassement/accomplissement de soi, le mérite, un nouveau système de valeurs s’est installé, qui produit des images et induit un rapport à soi et aux autres particuliers. Cette pénétration de la compétition dans l’imaginaire s’observe-t-elle jusque dans l’intimité ? Il nous semble que oui.

Les 7 clichés capitaux

Après le désormais culte « On ne naît pas femme, on le devient » de Simone de Beauvoir, figure de proue du féminisme, ou encore la provocation délibérée du « les lesbiennes ne sont pas des femmes » de Monique Wittig (théoricienne féministe et lesbienne radicale), on est en droit de se demander quels sont les clichés sur la Femme encore véhiculés actuellement. En affirmant cela, Monique Wittig se dégage des idées préconçues déterminant ce qu’est ou doit être une femme dans une société hétéro-centrée. La progression des mentalités ne semble donc pas si effective en réalité. Nous proposons en réponse de faire se rencontrer sept figures féminines de l’art contemporain et sept clichés sur la femme ayant la peau dure : Les femmes réussissent moins bien que les hommes, Femme : un rôle secondaire, Sois belle et tais toi !, Toutes des salopes !, Ne confiez pas votre carte bleue à une femme !, Dînette pour les filles et bricolage pour les garçons, et Les filles sont fragiles. Ou comment démanteler les idées reçues par l’action artistique.

La transgression

Œdipe nous a ouvert la voie. Tuer son père et, de surcroît, coucher avec sa mère, n’étant pas donné à tout le monde, que nous reste t-il aujourd’hui à transgresser ? Quelles valeurs sacrées viole t-on encore ? L’impératif de transgression de ces dernières années semble avoir dépossédé le terme de son sens premier. Pourtant, les affaires Polanski et Mitterrand, que l’opinion publique a violemment réprouvées, signalent l’actualité de ce questionnement. L’homo sexus des années 2000 reste en effet prisonnier de ces contradictions : à l’heure où l’on peut, a priori, tout oser, les conduites sexuelles restent encore très codifiées. Quelle place tient la transgression dans l’économie du plaisir, sachant que le désir apparaît, bien souvent, blasphématoire ? Petit tour dans l’extase du sacrilège.