Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Arthur H : la mélodie de l’Éros

Le chanteur Arthur H sort ces jours-ci un album inhabituel, "L’or d’Éros", où il lit un ensemble de textes érotiques de nos plus grands auteurs, dans la lignée de ce que défend SecondSexe.com depuis sa création ... L’occasion pour nous de s’entretenir avec avec lui des effets de la mélodie des mots sur le désir sexuel.

Le Safe Sex

Au moment où une femme du gouvernement met en cause des acquis de la révolution sexuelle et déclare dans un magazine féminin que le « préservatif est un tue l’amour »*, il nous paraît vital de réaffirmer notre position, qui est celle de l’amour et des plaisirs hors des dogmes moraux, médicaux, religieux, une position ouverte aux réalités du sexe. Revenir sur cette position reviendrait à exposer les amants de tous bords à des risques pour leur santé, certes pas tous aussi cruels et médiatisés que le sida, mais tout aussi actuels. Le préservatif n’est pas un « tue l’amour », il en est un des plus sûrs alliés. L’allié d’un amour responsable, aux niveaux individuel, interpersonnel, social, l’amour de celles et ceux qui se donnent les moyens d’assumer leurs désirs, leurs actes, leurs implications intimes. Nous ne pouvons heureusement jamais dire « jamais » en amour (« jamais je n’aurai plusieurs partenaires, jamais je ne pratiquerai ceci… »), il est donc important de prendre conscience des aléas qui peuvent être associés au sexe, pour mieux ne pas nous en priver. Comme le rappellent Marcela Iacub et Patrice Maniglier dans leur Antimanuel d’éducation sexuelle, l’un des vecteurs de contamination des IST n’est pas la « débauche », mais bien l’amour, car c’est lui qui inspire la confiance aux partenaires réguliers et fait parfois se relâcher la nécessaire vigilance. Nous n’avons rien « contre l’amour » mais au contraire « tout pour ». À ce titre, c’est l’amour sous toutes ses formes que nous devons choyer de précautions plutôt que d’en réprimer, nier, abandonner certaines réalités.

Portrait d’artiste : Bettina Rheims

"De façon générale, c’est le genre humain qui m’intéresse. Mais il est vrai que la Femme est un sujet qui me parle beaucoup. C’est dans les femmes que j’ai puisé mes désirs. J’aime la chair, je suis une photographe de peau."

Bettina Rheims est un phénomène, l’une des plus célèbres artistes françaises. Photographe sollicitée par l’Elysée (photo officielle de Jacques Chirac puis plus récemment série de photos de Nicolas Sarkozy) et officier de la légion d’honneur, pour la janusienne côté face. Côté pile, elle dresse le portait de la communauté transsexuelle avec des séries comme Les Espionnes en 1992 ou Kim en 1994. Elle choque avec I.N.R.I revisitant la vie de Jésus (1997). Elle dénude, sans fausse pudeur, dans une frontalité respectant l’intégralité des corps, des femmes rencontrées dans la rue ou recrutées par le biais d’une petite annonce insérée dans un journal. Bettina Rheims occupe une place à part dans l’univers photographique à l’instar de Robert Mapplethorpe, Guy Bourdin ou encore Pierre & Gilles, naviguant entre espace muséal et pages glacées des magazines. C’est cette dichotomie qui a inspiré à Michel Onfray l’ouvrage Oxymoriques. Cet incessant aller-retour entre presse, mode et art.