Maïa Mazaurette/Agnès Giard

Du sexe à lire, à rire, à réflechir...

Le 02/07/2010

Agnès Giard et Maïa Mazaurette enfin réunies ! Ces deux journalistes, écrivaines et blogueuses aux milliers de lecteurs ont fait du sexe l’eau de leur moulin.
D’abord axée cyberculture pour Nova Magazine, Agnès s’est vite spécialisée dans le bizarre, le fétichisme et le Japon.
Après des débuts de reporter pour France 3, Maïa a colonisé la toile grâce à une exploration des relations hommes-femmes pleine d’humour et d’humeurs.
SecondSexe a réuni ces talentueuses chroniqueuses du sexe moderne dont l’intarissable curiosité nous ouvre des perspectives insoupçonnées.

Second Sexe : D’où vous vient cet intérêt pour « la chose » ?

Maïa Mazaurette : De très loin. Certains amis de mes parents étaient des artistes proches des thèmes fétichistes : tous les étés, j’avais à ma disposition une incroyable bibliothèque remplie de Penthouse, Playboy, Domina, et des tonnes de livres consacrés au sujet. Il y avait des gens du même sexe qui couchaient ensemble, du latex, du triolisme, du SM, des piercings, etc, et tout ça était parfaitement naturel. J’ai grandi avec l’idée que tout était possible. Les enfants ne jugent pas. Ils apprennent. Donc non seulement je m’intéresse au sexe mais surtout, je n’ai pas de tabou. Là où les autres détournent les yeux, je pose des questions. En fait, je suis super naïve. Je suis incapable de voir la subversion dans le sexe.

Agnès Giard  : J’avais 10 ans lorsque la série japonaise “Captain Harlock” (Albator) a commencé sur la TV française. A travers ce héros qui protège à contrecœur les humains, seuls coupables de l’anéantissement qui les menace, j’ai découvert qu’il ne fallait pas chercher la cause du mal ailleurs qu’en soi. Dans l’occident monothéiste, l’homme est la victime des forces obscures (le diable, les pulsions, les femmes, etc). Il cherche du réconfort auprès de son papa Yahvé-Allah qui le guide, le punit et le récompense. Il préfère museler l’énergie vitale que sa sexualité libère, parce qu’on lui a appris à avoir peur de la puissance que le plaisir lui apporte. Mon intérêt pour la sexualité vient de ce qu’elle vous force à surmonter ces peurs. La sexualité est un extraordinaire moyen de devenir libre et heureux.

Second Sexe : Être une femme qui parle de sexe, est-ce bien ou mal vu dans notre société ? D’ailleurs, comment vous présentez-vous la 1ère fois ?

Agnès Giard  : C’est plutôt très bien vu depuis quelques années ! Les livres érotiques écrits par des femmes se vendent mieux que ceux écrits par des hommes. Il est probable que les femmes journalistes bénéficient de la même faveur (ce qui est injuste), même si leurs écrits n’ont rien d’érotique. Le côté titillant peut-être… Les femmes auraient-elles été trop longtemps tenues au silence ? Beaucoup d’hommes me demandent avec curiosité si les femmes aussi ont des fétichismes ou des fantasmes. A une époque, on se demandait si elles avaient une âme.

Maïa Mazaurette  : Voilà pourquoi je ne me présente jamais comme sexblogueuse. Non que j’aie peur de choquer les gens (à vrai dire, c’est plutôt le meilleur moyen de devenir la star de la soirée), mais à cause de ces questions, toujours les mêmes, et des réactions parfois horripilantes : les mecs sont attirés, les filles te mettent immédiatement dans la case "rivale cherchant à attirer l’attention".

Second Sexe : Votre liberté d’expression est-elle totale ? Si censure il y a, d’où vient-elle, de vous ou de l’extérieur ?

Agnès Giard  : Il n’y a plus de censure en France depuis ma naissance. En revanche, oui, l’auto-censure sévit. Personnellement, je n’évite qu’un seul sujet, celui de la pédophilie, beaucoup trop délicat à l’heure actuelle.

Maïa Mazaurette  : Me concernant il y a une autocensure, sur le corps de la blogueuse (instrument de travail condamné à l’invisibilité si on veut rester crédible), sur la vie amoureuse, et sur l’Islam. J’ai découvert récemment qu’on n’avait pas le droit de parler de burqa sans se faire assommer par les racistes ET par les anti-racistes. La seule question, à la fin, c’est celle du nombre d’insultes qu’on est prête à subir par jour. Sexactu est avant tout un espace d’expression sur lequel on ne me traite quasiment jamais de pute attardée qui devrait être violée et mourir du Sida - pour donner des exemples concrets de ce qu’on peut entendre. Donc la liberté de parler, on l’a. Les conditions de cette liberté, c’est autre chose.

Second Sexe : Précisément, en qualité d’observatrice de la sexualité, quelle analyse globale pouvez-vous nous livrer : comment se porte le sexe aujourd’hui ?

Maïa Mazaurette  : Il y a une grosse tension sur les genres. C’est bien normal, on est en phase de transition féministe. Mais il me semble que les Français ont un peu de mal à accepter qu’on soit en construction, que les lignes aient bougé, et que ce soit compréhensible de se sentir un peu à l’ouest. Moi, ça me passionne. Je ne voudrais pas vivre à un autre moment : on a toute la sexualité future à inventer ! Ce qu’il nous manque en ce moment, c’est une base commune pour parler de sexe : des pratiques sur lesquelles tout le monde serait d’accord et qui ne mettraient personne en danger. Difficile à faire quand les machos refusent encore qu’une femme couche le premier soir.

Agnès Giard : Notre pays reste un des plus avancés en matière de liberté des mœurs : nous avons une des plus anciennes traditions au monde d’échangisme, par exemple. La loi, qui protège la notion de “vie privée”, est également très avantageuse : tout est autorisé en matière de sexe, pourvu que cela se passe entre adultes consentants. Et la tradition française de la galanterie est aussi très belle, parce qu’elle va avec l’idée du partage des tâches et ça explique probablement le très fort taux de natalité : les femmes n’ont pas l’impression d’être seules quand elles ont un enfant. Les hommes aident, partagent. Au Japon, en comparaison, la vie de couple est un vrai tombeau. Mais tout n’est pas si rose. Maïa souligne parfaitement la tension qui règne actuellement. Chacun prêche pour sa chapelle, et pense détenir seul la vérité. Il y a bien quelques bis qui essayent d’expliquer que dans la vie tout est possible pourvu qu’on prenne son pied, mais leur voix reste minoritaire. Les Français ont l’impression de s’être débarrassés des tabous anciens mais en fait, non, ils se débattent dans… des débats. Celui sur le point G par exemple. Comme s’il fallait absolument choisir son camp. Il y a ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas, comme s’il s’agissait d’une religion. Trouver son point G rend-t-il une femme plus heureuse ? Non, pas plus que trouver son point Guili. C’est juste une option parmi des milliers d’autres. Mais les gens hurlent à la dictature du sexe dès qu’on leur suggère que c’est intéressant de chercher son point G. Pourtant, ils trouvent normal qu’on leur suggère d’améliorer leur mémoire ou leur musculation… On sacralise trop la sexualité. Les Français devraient plus s’amuser et moins réfléchir.

Second Sexe : Les pratiques sexuelles se renouvellent-elles, notamment grâce à internet, ou au contraire tendent-elles à s’appauvrir ?

Maïa Mazaurette : Je penche clairement pour le renouvellement. La sexualité, c’est une culture. Internet permet de s’ouvrir à d’autres cultures, y compris microscopiques. Ces découvertes changent rarement le quotidien mais elles peuvent donner des idées pour s’amuser. Mais on n’est pas obligés d’être tous des bêtes de sexe. Rendre la sexualité obligatoire, faire pression sur les femmes pour qu’elles aient un périnée bien musclé, et sur les mecs pour qu’ils fassent jouir leur partenaire de 55 manières différentes tous les soirs, c’est vraiment la chose la plus contre-productive que notre société ait inventée.

Agnès Giard : Absolument d’accord avec Maïa. Pour autant, je ne pense pas que les nouvelles technologies “renouvellent” la sexualité des gens. Elles la déculpabilisent, voilà tout. Elles sortent certaines pratiques de la clandestinité. Mais est-ce qu’elles poussent M. et Mme Duschmoll à s’acheter une cravache pour tenter le SM ? Non. On ne choisit pas sa sexualité comme on choisit un yaourt ou une jupe dans un supermarché… Je me méfie des discours portant sur les “nouvelles pratiques sexuelles” parce que ça voudrait dire que nos goûts sexuels relèvent du phénomène de mode… A une époque l’extrême droite condamnait la “visibilité gay” en disant : “attention à la gay pride , notre jeunesse risque d’être influencée.” Le nombre d’homosexuels a-t-il augmenté ? Non. Seulement le nombre de ceux qui osent vivre leur sexualité. Ce n’est pas parce qu’on voit des gens s’éclater en faisant l’amour avec des ballons qu’on va forcément devenir un fétichiste des ballons. Ce n’est pas non plus parce qu’on invente le latex qu’on va créer une nouvelle pratique : avant le latex, il y avait la soie. Et avant la soie, il y avait des matières moulantes comme les peaux de serpent ou les couches de boue gluante… Il y avait donc des hommes préhistoriques fétichistes. Internet ou pas, rien de nouveau sous le soleil. Il y a maintenant des hommes du XXIe siècle fétichistes. Et ils ne sont pas plus avancés.

Second Sexe : Les jeunes, dont les médias déplorent la culture pornographique, ont-ils une sexualité différente de celle de leurs aînés ?

Maïa Mazaurette  : Ce que je vois, ce sont des jeunes en fort désir de repères, très fleur bleue, incroyablement frileux quant au regard des autres. Les filles, tous milieux confondus, estiment que les mecs sont différents, plus libres, et qu’elles doivent bien se comporter, de peur que "les gens parlent". Mais pas de panique : c’est juste une étape. L’émancipation, on la rejouera à chaque génération tant qu’on n’aura pas de modèles féministes et pro-sexe forts. C’est moins le boulot de la politique que celui de la popculture. En face de Twilight et Sex and the city, il faudrait plus de Skins et de Burlesque.

Agnès Giard : Oui ! Plus de Portier de nuit et plus de Valseuses. Plus de fuckers et plus de salopes.

Second Sexe : Et les femmes, où en sont-elles de leur désir, de leur plaisir, de leurs fantasmes selon vous  ?

Maïa Mazaurette  : On ne me demande jamais rien sur les hommes ! ça va, dans l’ensemble les femmes sont contentes de leur vie sexuelle, mais elles le seront encore plus quand on arrêtera de leur ordonner comment la vivre et qu’elles accepteront de jouir pas comme il faut, pas quand il faut, d’avoir leurs propres désirs, d’oser le sexe gratuit sans qu’on vienne nous répéter qu’avec l’amouuuur c’est tellement mieux… Il y a du boulot ! En résumé, il faut changer les modèles, et virer les donneurs de leçon. Celles qui choisissent de devenir mère sont en première ligne. Ce serait bien qu’elles prennent leurs responsabilités.

Agnès Giard  : Oui, les mères ont un énorme rôle à jouer en faveur de l’émancipation. Malheureusement, ce sont souvent elles qui empêchent leur petit garçon de jouer à la poupée ou qui disent à leur fille "Ne cours pas trop vite" parce que ça fait garçon manqué… En France, la distinction homme-femme reste encore trop marquée dans les mentalités et génère une véritable guerre des sexes. Les femmes jouent les victimes ("quel mufle, il avait juste envie de moi" etc) et font du chantage affectif. Les hommes ont peur de faire l’amour avec autre chose que leur queue et se sentent frustrés parce que les femmes ne jouissent pas forcément de cette manière. Certains ont même peur des femmes qui ne demandent pas à se faire payer un restaurant d’abord et qui placent le sexe en priorité. A ce genre de femme, ils disent : "Tu te conduis comme un pédé". Comme si les homosexuels étaient forcément des sex-machines sans cœur. Bref, l’éducation impose une image si caricaturale de la différence homme femme qu’elle empêche totalement les gens de s’épanouir et surtout de prendre leur pied comme ils aiment. Ils n’osent pas.

Second Sexe : Justement sur Secondsexe, on fait souvent état d’un regain de la morale qui s’abat sur la liberté sexuelle…

Maïa Mazaurette : Je dirais que la liberté sexuelle prend d’autres visages. Ma génération a la pilule, l’avortement, les sextoys, l’Internet, le viagra... On n’est pas si mal lotis. Le vrai frein à la liberté sexuelle, c’est le backlash, le fait qu’on demande aux femmes de rester femmes conformes à l’éternel féminin, et aux mecs d’être ultra virils mais pas trop. Les gays doivent rester dans leur ghetto, les trans invisibles, on se méfie des bi. Quand on veut récupérer sa liberté sexuelle, il faut commencer par se battre contre ça. Mais une fois encore : tout le monde ne veut pas de cette liberté sexuelle. Et il faut aussi respecter ceux que le missionnaire millimétré sécurise.

Agnès Giard : Les petites cases bien propres ont fait beaucoup de mal, effectivement. On a voulu nous faire croire que les gays ne pouvaient éprouver aucun désir pour des femmes et ils se sont eux-mêmes mis à le croire si fort qu’ils refusent de laisser entrer les travestis gays dans leurs backrooms. Même moi, ils me refusent : c’est dire ! Dans les clubs échangistes, en revanche, il est presque obligatoire pour les femmes de se caresser entre elles, avec des airs de chatte qui minaude. Les gens ne s’accordent plus le droit de baiser comme ils veulent, ni de se mélanger. Regardez les premiers films pornos français ("Polissons et galipettes", qui datent des années 20) : des clients de bordel se mettent à s’enculer entre eux, entre deux levrettes avec les prostituées, d’un air rigolard ! A l’époque, on s’en foutait des catégories, des grandes causes et des revendications communautaires.

Second Sexe : Pour finir, vous pouvez vous poser une question.

Maïa Mazaurette : Parviens-tu toujours à laisser ton jugement de côté, même quand tu abordes des pratiques super hard ?

Agnès Giard  : Je ne laisse JAMAIS mon jugement de côté. La sexualité est faite de transgressions et les transgressions peuvent conduire à faire du mal. Pour sublimer ces pulsions, il faut jouer avec, les mettre en scène, “faire semblant”. Un exemple : au Japon, 80% des hommes fantasment sur les collégiennes. Mais le taux de violence sexuelle pédophile est un des plus bas au monde. Cela signifie que les hommes parviennent à satisfaire leur fantasme dans l’imaginaire, sans qu’il y ait de passage à l’acte. Pour les Japonais il vaut mieux donner libre cours à tous les désirs, et les satisfaire dans le domaine de la fiction, plutôt que de les interdire et de créer des phénomènes de refoulement, qui sont généralement suivis de frustration puis de passages à l’acte violents dans la réalité. A mon tour de te poser une question : En France, on considère que la sexualité relève du talent. On l’a ou on ne l’a pas. Penses-tu qu’il faille encourager les gens à “s’entrainer” avec leur corps ? Ou penses-tu que cela est nuisible ?

Maïa Mazaurette : Je pense qu’il y a sans doute une manière intelligente de pousser les gens à se découvrir, mais qu’on ne l’a pas encore trouvée. Pour l’instant, les injonctions au plaisir relèvent de la norme, et pas de l’émancipation. C’est la même saturation que quand on me dit ce que je dois manger, combien de verres de vin je peux boire en tant que femme. C’est sournois parce que d’un côté, avoir des repères permet de les outrepasser en toute responsabilité (après tout, trop boire n’est pas encore interdit), et de l’autre côté, tu te retrouves rappelée à la loi quand tu prends un steak au lieu d’une salade. On devient les flics les uns des autres. Récemment, je discutais de mes orgasmes avec une connaissance, expliquant que j’étais très contente de mon sort : elle a fondu en larmes, avec l’impression d’être une nulle. Je sais que j’ai une vie facile. Mais dès que je l’oublie, je culpabilise les gens. Ce qui signifie que côté encouragements, je me place plutôt du côté des nuisibles. Donc il doit y avoir moyen de lancer des invitations, sans se remettre à édicter une fois encore de la norme. Mais je ne sais pas faire. J’espère trouver.


[gris]Propos recueillis par Aurélie Galois[/gris]


Biblio Agnès Giard :
Le Sexe Bizarre, éd. Tabou, juin 2010
Les Objets du désir au Japon, éd. Glénat-Drugstore, 2009
Dictionnaire de l’amour et du plaisir au Japon, éd. Glénat-Drugstore, 2008
L’Imaginaire érotique au Japon, éd. Glénat-Drugstore, 2006

Adresse site et blog Agnès Giard :
http://sexes.blogs.liberation.fr
http://www.japinc.org

Biblio Maïa Mazaurette :
Le guide du râteau, éd. Fluide Glamour, janvier 2010
Osez les rencontres sur internet, éd. Fluide Glamour, janvier 2010
Peut-on être romantique en levrette, éd La Musardine, janvier 2009
Anti Kama Sutra à l’usage des gens normaux, éd. Fluide Glamour, janvier 2009

Adresse site et blog Maïa
http://www.sexactu.com
http://www.mazaurette.net

Commentaires (19)

  • Mylène

    J’adore Maïa et Agnès ! Avec Secondsexe, leurs sites font partie de mon trio de tête des sites sur le sexe. Intelligents, drôles, et sans langue de bois !

  • Tika

    Je rie souvent des humeurs de Maïa et des trucs tordus qu’elle va chercher.
    Par contre n’allant jamais sur le site de Libé je ne pense pas à Agnès Giard. Visiblement j’ai tort...

  • Dom

    J’avais pas pensé à élever mes enfants en laissant trainer des Playboy et des Domina. Zut ! toute une éducation à revoir !

  • Apophis

    Ces deux jeunes femmes sont malades je pense. Elles pensent faire du bien mais ne se rendent pas compte qu’elles projettent des valeurs morales nuisibles pour l’homme et pour son salut.
    Je suis très triste de ne trouver aucune mention de la Bible dans leurs propos. Comment peut-on oublier Dieu lorsqu’on ose parler de sa création ?

  • blacknight

    Vive Agnès et Maïa !

  • maxence

    Maïa m’est encore peu connue. Agnès est une persévérante aventurière que j’apprécie beaucoup. Merci à elle deux de nous offrir des points de vues assumés et argumentés. Des regards nouveaux et soucieux de ne rien jauger/juger, simplement exprimer et offrir aux lecteurs leurs perceptions par un prisme fort, essentiel et fondamental. Merci les filles :-)

  • Albert Machin

    L’une ou l’autre... Elles font très bien le marketing de leur supposée carrière. Mais à part ça ? Honneur aux staffs (même si certaines fois, l’esprit secte semble bien peu éloigné), puisque les vedettes, vous comprenez, n’ont pas le temps de lire les réactions, etc. Avant de collaborer à ce foutu marketing, allez voir un vrai site sans langue de bois, drôle, honnête et VRAIMENT pas démago :

    http://www.zonezerogene.com/

    Celles dont vous assurez ici la com’ ne font pas un seul instant le poids.

  • Maïa

    Yay ! Merci pour le beau compte-rendu ! (Je ne reste pas longtemps, la concurrence s’énerve.)

  • Boz’

    J’aime beaucoup cl3m3nc3, et depuis pas mal de temps maintenant, et même tellement que je viens de lui écrire... espérons qu’elle me répondra ;)

  • Georges Bigorneau

    C’est marrant, en tant que mec j’ai un tout petit peu peur quand j’entends des filles parler librement de sexe. Je ne sais pas pourquoi. Je m’en veux presque à vrai dire. Je n’aime pas trop entendre les hommes en causer librement non plus ceci dit.

  • angelique

    bravo bel interview , on voit plus loin que le bout son sexe.....

  • rebecca

    il faudrait plus d’entretiens comme celui ci pour nous aider à avancer.

    merci à vous deux et à second sexe

  • Gaëlle-Marie

    @Albert Machin : tu parles sans savoir et ton commentaire est vraiment dénué de pertinence. Pour moi, qui suis la taulière de ZoneZeroGene, Maïa et Agnès Giard sont des références constantes. Et de belles carrières.

    Et je me passerais volontiers de voir ZoneZerogene cité dans des commentaires aussi bêtement agressifs. Je refuse que mon boulot soit instrumentalisé par des schtroumpfs excités.

    Et sinon, j’ai beaucoup aimé l’article, évidemment. :)

  • Vincent

    Je suis depuis plusieurs années les 400 culs et depuis quelques années sexactu... deux visions différentes d’un même sujet. Dialogue très intéressants, merci pour l’interview, et merci aux blogueuses

  • Louloute

    Voilà ! C’est ça qu’on veut lire, c’est ça qu’on veut entendre !
    Merci à vous les filles, à toutes les filles qui osent l’ouvrir en fait !
    Et merci à SecondSexe qui donne enfin une voix à tout cela !

    Un petit PS aux mères : on sait que vous faites ce que vous pouvez mais effectivement, moins de pression et moins de clichés nous éviterait pas mal de thérapie sur l’oreiller :)

  • taieb-itiem sofiane

    slt et merci as maia et agnes pourleur avie sur le monde du sexe sans limite et taboo que j’es adorée un grand bisou pour vous 2 du fond du coeur

  • Sarah

    Apophis out ? ou ironique ?

  • VRWXDUEPeFu

    At last, somenoe comes up with the "right" answer !

  • FredWe

    Ne connaissant ni l’une ni l’autre, j’ai trouvé les propos intéressants et sensibles.
    Faire injonction au plaisir ou pas ? C’est un vrai problème car nous sommes saturés d’injonctions diverses. Je note juste que les promoteurs de la contention du plaisir sexuel, eux n’ont pas d’état d’âmes pour diffuser leurs injonctions péremptoires. Vos scrupules vous honorent Maïa mais ne rien dire ne rien faire revient à laisser le champ libre à ces personnes. De plus, juste témoigner n’a jamais constitué une injonction.