Kilos en trop, sexe en moins ?
Le 13/05/2009
Une étude récemment commanditée en Angleterre par une marque de produits amincissants cherche à prouver que les femmes minces font plus l’amour que les femmes grosses. Parmi 3000 femmes interrogées, plus de la moitié des "tailles 36" disent avoir fait l’amour dans les sept derniers jours précédant l’étude. En revanche 12% des obèses affirment ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis un an et 6% disent ne pas avoir eu d’aventures depuis six mois. On suppose que le but de l’enquête est de pousser les femmes fortes à faire un régime en leur donnant une motivation supplémentaire...
Mais la vraie question est ailleurs. Qu’est-ce qui empêche vraiment ces femmes de profiter des plaisirs charnels ? Dans une société où la quête de la perfection physique (passant obligatoirement par la minceur) est le nouveau Saint-Graal, ceux et celles qui ne correspondent pas à cet idéal ont tendance à s’exclure d’eux-mêmes.
La représentation de soi est essentielle dans le fonctionnement du désir féminin. Le manque de confiance en soi, l’ignorance choisie ou la haine de son propre corps ne mettent pas dans des dispositions érotiques idéales. Loin s’en faut.
Concrètement, avoir des formes peut être un atout de taille, car la sensualité se niche aussi dans la chair : une belle poitrine débordant du soutien gorge, ou des fesses généreusement appétissantes... Mais les hommes aiment les femmes plantureuses qui s’assument et non celles qui se cachent...
Commentaires (3)
YES ! des fois j’arrive même à faire un 34 !!!
La boulimie ( Indispensable à l’obésité, eh oui ! ) consiste à incorporer par la bouche un produit qui donne / fait plaisir, comme...l’acte sexuel. Celles qui refusent la sexualité se rattrapent, si l’on peut dire, avec / à une oralité de substitution. Par ailleurs la graisse fait fonction de bouclier, de rempart, de mise à distance de celui qui a toutes les compétences anatomiques pour pratiquer cette pénétration tant redoutée. Ca n’est pas tant, donc, une exclusion subie en fonction de critères de beauté ( A savoir la minceur ), mais une exclusion choisie grâce à un moyen ( A savoir la pratique de la-dite auto-oralité ) qui ne présente que des avantages : satisfaction, autonomie, protection. A l’évidence l’étude anglaise inverse la cause et la conséquence.
Chez l’homme l’obésité a une autre fonction et d’ailleurs les troubles du comportement alimentaire ( Boulimie/ anorexie ) sont rares chez les adolescents masculins.
Voilà
That’s the best aswner of all time ! JMHO