Le nouveau Botox ? Le sexe !
Le 12/07/2013
Une récente étude du Pr David Weeks, neuropsychologue de l’Hôpital Royal d’Édimbourg (portant sur l’observation de 3.500 personnes, âgées de 20 à 104 ans, pendant dix ans), révèle - mais est-ce bien une révélation ? - que les rapports sexuels réguliers, de l’ordre de trois par semaine, permettent aux hommes et aux femmes de paraitre plus 7 à 12 ans plus jeunes.
Les études passent et se ressemblent : le sexe est bon pour l’équilibre psychologique (il libère des molécules comme la dopamine et l’ocytocine), et réduit les risques de certains cancers (prostate et seins).
Elles poursuivent aussi souvent des rêves moralisateurs : ici, le professeur Weeks précise que les infidèles et ceux qui multiplient les partenaires ne bénéficient pas de cet effet de rajeunissement, au contraire. On pourra toujours expliquer, à juste titre ou non, que la multiplication compulsive des partenaires et l’infidélité permanente sont le résultat d’une quête non-aboutie, qu’il faut un peu de bonheur et de félicité avant de pouvoir se sentir bien dans une relation. Il faut ensuite trouver un partenaire et les femmes semblent être plus nombreuses qu’autrefois à trouver la tâche ardue, tous les hommes ne sont pas encore adaptés à la mutation qui a suivi la libération des femmes. Puis vient le désir, souvent corrompu par les aléas de la vie quotidienne. Bref, on comprend pourquoi beaucoup se rattachent aux rapports virtuels des réseaux sociaux, à la satisfaction fugace de la consommation, et au miracle attendu des crèmes anti-rides.
Mais lorsque les femmes sont dans un parfait équilibre amoureux et sexuel elles savent lire dans le reflet du miroir que rien ne les rend plus belles et rayonnantes que leurs orgasmes.
Mais que peut-être que le professeur Weeks n’as pas de femme ? Pas de glace ? Pas de rapports sexuels ?