Apologie du coït vaginal
Le 16/02/2010
La pénétration vaginale serait la quintessence du rapport sexuel. Attention nous ne parlons pas de plaisir mais de santé !
Un chercheur Écossais, Stuart Brody vient de rendre la conclusion suivante : on retrouve divers indices de bonne santé (minceur, équilibre mental, bon métabolisme, absence de pathologie tels que la dépression ou le cancer de la prostate...) chez les personnes ayant des rapports vaginaux.
Pour son étude, à paraître dans le Journal of Sexual Medecine, le chercheur a comparé, à travers des dizaines de travaux, toutes les pratiques : anales, masturbatoires, clitoridiennes, orales et autres. Aucune n’arrivent à la cheville de ce sacro-saint rapport "classico-hétéro" (pour ses bienfaits sur la santé).
Ce qui déclenche, à la vitesse de l’orgasme qui monte, une polémique sur la lecture morale de cette étude et les conséquences pratiques.
Car maintenant que l’on sait cela, que faut-il faire, interdire la fellation pour des raisons de santé publique ? Mettre en place un barème de compensation : une sodomie contre trois missionnaires ?
Et les homosexuels sont-ils exclus à tout jamais du "sexe bon pour la santé" ?
La défense du psychologue est laconique : "L’évolution n’est pas politiquement correcte".
Stuart Brody préfère passer son temps à décrypter nos comportements sexuels plutôt que de se défendre sur ses résultats. Il avait déjà fait parler de lui avec des études précédentes. Comme celle qui concluait à des orgasmes 4 fois plus intense au cours d’un rapport sexuel par rapport à la masturbation.
[gris]Nathalie Olivier[/gris]
Commentaires (1)
I’m not easily impressed. . . but that’s ipmrsesnig me ! :)