Bug bisous

Le 05/07/2012

Il est déjà 21 heures, la nuit est tombée mais je suis encore au bureau à plancher sur mon programme qui ne veut toujours pas marcher. Je dois présenter mon travail demain matin à mon chef et mes collègues, je n’ai pas le droit me louper. Pourquoi n’ai-je pas demandé de l’aide au beau Mathias avant qu’il ne parte ? Était-ce de la timidité ou de l’orgueil ? Quelle que soit la stupide raison je suis maintenant seule face à mon problème devant cet ordinateur rebelle, sous une lampe qui éclaire mon clavier mais pas mon cerveau. Seules les rares fenêtres encore éclairées dans la tour vitrée d’en face m’assurent une indirecte compagnie.

Un bruit dans le bureau voisin me sort de mes lamentations. Qui ça peut-être à cette heure-ci ? Le personnel d’entretien ? J’ai un peu la frousse bien qu’il faille un badge pour pénétrer dans cette tour de forçats du travail. La porte de l’open space s’entrouvre et une tête pas méconnue apparait « Ah, il y a quelqu’un ! Je pensais qu’une lumière était restée allumée. Que faites-vous encore à cette heure ? » « Et vous ? » répondis-je d’une voix chevrotante. C’est un collègue d’un autre service, souvent en déplacement, que j’ai croisé une ou deux fois à la pause-café depuis mes 3 mois dans l’entreprise, sans avoir osé l’aborder, réservée face à sa fonction et ses années de plus que moi. Il m’explique qu’entre deux missions il est passé prendre un dossier avant qu’à mon tour je lui expose mon souci pour lequel je ne crois pas qu’il sera d’un grand secours.

Sans rien lui avoir demandé, il tire un siège vers mon bureau, ôte se veste qu’il pose sur le dossier, s’assoit à côté de moi, cuisse contre cuisse, et me demande de lui montrer mon programme. Comme il ne connait pas le langage de programmation utilisé il me suggère de lui expliquer en langage littéraire chaque étape afin de comprendre le raisonnement. Je m’exécute, il prend quelques notes, me fait parfois répéter, me questionne d’une voix posée. Sa gentillesse me touche. Il est concentré sur le sujet et moi beaucoup moins, charmée par sa patience, sa proximité, les intonations de sa voix douce. Je l’observe avec un désir montant d’embrasser ce visage à la barbe renaissante rivé sur mon écran. Il me sort de ma rêverie par un cri de satisfaction, me montre du doigt une ligne à l’écran et m’annonce fièrement « je pense que le problème est ici » en m’expliquant la raison. Il se lève pour me laisser face à l’écran faire la correction puis s’assoit au bord du bureau. Pendant que je tape au clavier je devine des yeux inquisiteurs dans mon décolleté incliné vers l’écran. Ces œillades flatteuses dressent mes tétons sous mon chemisier et emmêlent mes doigts sur le clavier. Après la frappe correcte du texte, je recompile, fais un nouvel essai et constate avec soulagement que le résultat est correct. Je me lève avec enthousiasme, puis emportée par ma joie et la tension retombée je l’embrasse spontanément sur les lèvres, il me sourit sans rien dire alors je renouvelle l’opération plus appuyée. Il reste coi un instant avant de répondre
— C’est très agréable mais c’est trop cher payé pour le petit service rendu.
— C’est moi qui juge le juste prix, minaudais-je en dégrafant doucement ma jupe qui tombe à mes pieds.

Il reste sans bouger, hésitant quant à l’attitude à adopter. Relâchée de mon stress, j’ai envie de sexe aussi je l’encourage en lui roulant une nouvelle pelle tout en me collant à lui. Sa langue réagit à la mienne entrainant une bosse contre mon ventre. Tout en continuant ce baiser fougueux je fais glisser la fermeture éclair de sa braguette pour y introduire une main cajoleuse à travers le dernier tissu. Enfin lui aussi s’enhardit de ses deux mains qui chutent dans mon slip pour masser méticuleusement mes fesses avant d’en ramener une devant exciter ma chatte mouillée. Ses doigts agiles se faufilent dans ma toison pour arriver à l’entrée de la source et du gardien de l’extase. Je quitte sa queue pour me libérer moi-même de ma culotte afin de donner plus de liberté à ses mains expertes. La droite se promène toujours sur mes parties charnues avec le majeur qui traine dans ma raie électrisant ma colonne, tandis que la gauche a lancé l’index et le majeur à l’exploration de la source.
Pendant ce temps je dégrafe sa ceinture, défait le bouton de son pantalon puis enserre sa bite pour en estimer la taille. Elle est douce et chaude ce qui me donne envie de l’avoir immédiatement en moi. Je me baisse pour entrainer ce pantalon aux chevilles accompagné du sous vêtement. Son sexe me salue au passage, il est tendu vers ma bouche, Je lève les yeux qui croisent le regard encourageant de mon partenaire mais je l’ignore car ce soir je n’ai pas envie de sucer, je ne désire qu’un égoïste plaisir. Il a compris que cet extra n’est pas inclus dans le prix. Il me fait relever pour me prendre sous les fesses et me porte jusqu’à mon bureau sur lequel il me pose. Le contact du meuble sur mes fesses nues augmente mon excitation. Il couvre mon cou de baisers longs et légers. D’une main je caresse à nouveau son membre raidit pendant que de l’autre j’attrape un préservatif dans mon sac à main. Je le lui tends pour qu’il l’enfile tandis que je m’allonge sur le dos lui soumettant mon intimité. Il me prend au-dessus des hanches pour me faire glisser vers lui afin que nos sexes soient enfin présentés. Son impatience et sa fermeté tranchent avec son attitude précédente devant mon écran mais je dois avouer que là il connait le mode de programmation. Sa bite me pénètre rudement (bien) cherchant à aller au plus profond de moi. Ses vas et viens rapides et secs irradient mon vagin mais font aussi branler le bureau. Le tintement des crayons dans leur pot accompagne ses râles de mâle et mes cris de plaisir. Son rythme s’accélère ainsi que mes exclamations jusqu’à arriver au bouquet final. Il reste encore en moi quelques minutes, déboutonne mon chemisier et parcoure mon corps de caresses et de baisers alors que je sens sa virilité me quitter.
Tandis que nous nous rhabillons je découvre confuse qu’un voyeur, derrière la dernière fenêtre allumée de la tour voisine, n’avait pas perdu une miette de nos ébats mis en lumière par ma lampe de bureau. En nous séparant en bas de l’immeuble mon collègue me lance « surtout n’hésite pas à m’appeler quand tu as besoin », mais je ne lui réponds que par un sourire énigmatique.

[gris]Anonyme[/gris]

Commentaires (2)

  • MichelAime

    Sympa comme plan surprise au bureau ! Peut être un peu rapide après la solution trouvée, mais bien décrit quand même !
    Il m’arrive de partir tard du bureau, mais sans avoir vécu de pareilles aventures !!!
    Dommage que la signature soit anonyme, on ne saura pas s’il y a d’autres contributions du même auteur

  • DSWbtoUfCngdRqAK

    This does look promising. I’ll keep comnig back for more.