Sexe & paix
Le 19/08/2011
L’université d’Austin, au Texas, a publié une étude en juin dernier dans le journal "Jeunesse & adolescence" (ça ne s’invente pas !), où il est révélé que les adolescents qui ont des relations sexuelles dans le cadre d’une histoire amoureuse sont moins enclins à la délinquance et ont des rapports plus sociaux que ceux qui n’ont pas du tout de rapports sexuels. Ceux qui ont des relations sexuelles sans liens affectifs avec leurs partenaires seraient plus facilement anti-sociaux que ceux des deux autres groupes.
Les professeurs en psychologie de cette université avancent l’hypothèse que les jeunes qui ont une relation stable préfèrent voir leur partenaire que leur bande d’amis et ont par conséquent moins l’opportunité de se retrouver dans des situations à risque.
L’étude a pris en compte et noté les divergences selon les milieux sociaux, les résultats scolaires et les tranches d’âge, pour trouver, une fois de plus, que les populations défavorisées le sont à tous les niveaux : ils ont de moins bons résultats scolaires et perdent leur virginité plus tôt.
Mais ne pourrait-on pas inverser la question et regarder de l’autre côté de la lorgnette parmi les adolescents si ceux qui sont bien dans leur peau, sont ceux qui, apaisés, peuvent avoir une relation sexuelle stable, épanouissante, et échapper ainsi à la nécessité de crier un mal-être avec toute la violence nécessaire ?
Car il nous semble bien que, quelque soit l’âge de la vie, bien dans sa peau et échappant à des frustrations majeures, la vie sexuelle s’épanouit et le besoin de violence se tarit, comme dans un système de vases communicants.