Sexe & cerveau, le retour.

Le 11/08/2011

Les médias ont beaucoup parlé ces derniers jours de cette énième étude sur les rapports qu’entretiennent le sexe et le cerveau ; en l’occurrence dans ce cas, de ce que le vagin, le clitoris et les seins communiquent chacun avec des points distincts du cerveau.
Après que, l’année dernière, une équipe de chercheurs suisses de l’université de l’hôpital des enfants à Zurich a trouvé par résonance magnétique que le pénis et le clitoris répondaient aux mêmes zones du cerveau, une équipe de la Rutgers University, dans le New Jersey, a utilisé la même méthode pour situer le vagin, le clitoris et les seins.

Grandes nouvelles qui ne manqueront pas de changer la face du monde tout autant que le nez de Cléopâtre l’avait fait en son temps :
— Certaines d’entre nous ont besoin de stimulation des seins pendant l’orgasme ou peuvent jouir par les seins seuls.
— Nos seins et notre clitoris entretiennent des liens étroits.
— La stimulation du vagin communique, elle, avec d’autres points du cerveau.
D’où une conclusion hâtive sur le peu de liens entre clitoris et vagin. Il faudra un jour qu’une femme qui connaît bien le fonctionnement de sa jouissance démontre à nos amis les scientifiques que lorsque nous avons un orgasme, qu’il soit clitoridien ou vaginal, les spasmes sont au même endroit, ce qui tendrait bien à prouver que le clitoris entourant le vagin et se contractant autour de celui-ci au moment de l’orgasme, il y a une forme de communication qui ne saurait être reléguée aux oubliettes !

Ah ! il y a aussi de bonnes nouvelles : la stimulation du clitoris réduit les risques d’incontinence urinaire ! On peut donc espérer que le taux de masturbation féminine remonte singulièrement dans les sondages, même pour des raisons médicales.
De même, si la résonance magnétique a révélé que pénis et clitoris se trouvent sensiblement au même endroit, voilà qui devrait nous permettre d’espérer qu’une fois débarrassées de notre lourd héritage culturel, on pourra nous aussi prendre conscience de ce que nous bandons. Comme tout le monde, si l’on peut dire...