La fréquence fait-elle le bonheur ?
Le 15/12/2015
Toutes les études sur les comportements sexuels ont montré qu’il y avait une corrélation positive entre la fréquence des rapports et le bonheur, présupposant que plus la fréquence de ceux-ci augmentait, plus le bonheur augmentait. Mais une récente étude canadienne vient de moduler cette affirmation.
Conduite, avec 30.000 participants, par le Dr. Amy Muise de l’Université de Toronto, cette étude montre que la quantité de rapports et le bonheur ne suivent des courbes de croissance parallèle que jusqu’à un certain point.
Ensuite, quelle que soit la fréquence, le bonheur cesse de croitre, il n’est plus possible d’augmenter plus encore le volume de satisfaction.
Où se trouve ce point miraculeux ? Une seule fois par semaine suffirait à garantir le bonheur. Il est impossible de déterminer si c’est faire l’amour une fois par semaine au minimum qui rend les gens plus heureux, ou si c’est au contraire parce qu’étant plus heureux, les gens font l’amour plus souvent, mais vraisemblablement les deux options soient justes.
Par contre, on sait que ceux dont les rapports sexuels sont plus fréquents, prennent mathématiquement plus de plaisir, mais ne sont pas plus heureux pour autant ; à l’inverse, ceux qui se forcent subissent un effet contraire : les rapports sexuels leurs semblent moins attrayants et leur libido baisse.
Le bonheur ne se force pas, mais le désir s’apprivoise ...
© Artwork : Jeff Koons