Pardon pour les avortées repenties
Le 16/08/2011
Les confessionnaux tournent à plein régime aux JMJ de Madrid, qui se déroulent du 16 au 21 août.
Dans les deux cents isoloirs de fortune qui ont poussé comme des champignons au cœur du plus grand parc de la capitale espagnole, le Retiro, deux mille prêtres de tous les pays reçoivent pécheurs et pécheresses à la chaîne.
Or, ces OS de l’absolution œuvrant cum spiritu pour le salut des âmes ont reçu ces derniers jours un pouvoir de rémission accru, par décision exceptionnelle de monseigneur Antonio Maria Rouco Valera, archevêque de Madrid et grand ordonnateur de ces Journées Mondiales de la Jeunesse.
Désormais, en effet, possibilité leur est donnée de pardonner le recours à l’avortement. Mais à une condition expresse : que la chrétienne ayant avorté batte sa coulpe et se repente de son acte.
Rappelons qu’aujourd’hui encore une femme catholique se voit excommuniée latae sententiae (c’est-à-dire par le simple fait de son geste) dès lors qu’elle a subi une IVG.
Certains pourront voir dans cette miséricorde de circonstance le signe d’une évolution positive de l’Eglise sur la question. D’autres une nouvelle preuve de son archaïsme impénitent.
[gris]Armande Béjart[/gris]
Commentaires (1)
La femme a toujours été l’ennemi de la religion. Dans l’inconscient, elle a le seul pouvoir que les hommes n’ont pas volé à leurs divinités respectives : donner la vie.
Une tripotée d’enfants ignares, dociles et croyants, c’est toujours mieux que deux ou trois bien dans leurs corps et dans leurs esprits, non ?