Le pape contre l’éducation sexuelle à l’école
Le 12/01/2011
Un pas en avant, deux autres en arrière ! Le pape Benoit XVI qui avait surpris son monde en acceptant récemment d’entrouvrir la porte au port du préservatif en cas de risque de contamination du Sida, vient de rappeler à l’opinion que le Vatican ne badine pas avec les questions sexuelles.
Ainsi les cours d’éducation sexuelle et civique dispensés en Occident sont dans le collimateur du pape. Ces derniers véhiculeraient « des conceptions de la personne et de la vie qui reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison. »
Évidemment ce qui ennuie le Vatican ce n’est pas que l’on apprenne à nos enfants les mystères de la fécondation mais plutôt que l’on aborde les questions d’avortement, d’homosexualité, de contraception...
Un article de Mediapart souligne que les écoles catholiques françaises sont déjà en phase avec la position du pape. Depuis que les cours d’éducation sexuelle ont été rendus obligatoire à l’école, la direction de l’enseignement catholique s’est dotée d’un guide en la matière. Tout doit cadrer avec la « vision chrétienne de l’anthropologie », difficile en effet dans ces termes de parler d’homosexualité ou d’avortement.
Pour les établissements non religieux, que le pape se rassure, en France, les moyens sont malheureusement maigres en ce qui concerne les cours d’éducation sexuelle. Seulement 3 cours annuels sont obligatoires et parmi eux nombreux restent rétrogrades...ou ne sont tout simplement pas dispensés (selon l’Inspection générale des affaires sociales).
Nathalie Olivier
Commentaires (3)
Étonnant de s’étonner encore sur les positions du pape !
RdZcUE I’m not easily impressed. . . but that’s imrpesisng me ! :)
Pour ma part, la fin de ton billet me rrsause un peu. Tout le de9but, je suis d’accord mais je piaffe sur ma chaise : Assez ! assez ! n’en rajoutons pas ! Mais en meame temps, je m’attendais e0 ce billet depuis ton e9nervement exprime9 l’autre soir, et quitte e0 me re9pe9ter dans ce paragraphe : je suis soulage9 que tu e9largisses e0 la fin.Apre8s le discours e0 Yad Vashem, j’ai failli faire un billet aussi. Pour exprimer la peine que me causaient ces re9actions mesquines. Et puis j’ai relu l’article du Monde qui s’en faisait l’e9cho, et j’ai remarque9 qu’il n’y avait pas tant de personnes que e7a dont on rapportait les propos. Alors j’ai voulu croire que les Juifs et Israebl valaient mieux que e7a, que ces quelques rabbins (puisque, de me9moire mais I got the flemmouille de ve9rifier c’e9taient tous des rabbins) n’e9taient pas si repre9sentatifs qu’on pouvait nous le laisser penser.Et surtout, je n’ai pas eu envie de re9pondre e0 cette beatise-le0. Plutf4t la laisser s’e9vanouir dans un lointain e9cho.Je pense, e0 l’inverse, que ce beau discours prononce9 par Benoeet XVI restera. Je ne le dis pas parce que c’est le pape (bon, un peu quand meame, mais pas que !), mais parce que mon amour des mots et des noms a e9tait touche9 par la belle me9ditation propose9e. Parce que l’e9motion, elle e9tait dans la justesse de ces paroles.En plus, je suis convaincu que si le pape avait montre9 une e9motion exte9rieure, on en aurait trouve9 pour lui reprocher d’en faire trop et de chercher e0 se racheter d’on-ne-sait-trop-quoi-meame-si-on-devine-puisque-ce-sont-toujours-les-meames-reproches-qui-reviennent Bon, eh, cela dit, c’est comme d’hab’, hein : il est bien, ton billet ! Parole !