La molécule de la monogamie ?
Le 26/11/2013
La molécule de l’orgasme et de l’attachement de la mère à l’enfant est-elle aussi celle qui retient les hommes au sein du couple ? C’est en tout cas la thèse avancée dans une étude publiée par René Hurlemann, psychiatre à l’université de Bonn, en Allemagne, et rapporté hier par le Los Angeles Times.
Pour les besoins de l’étude, des hommes ont été pulvérisés d’ocytocine, avant de regarder des photos de leurs partenaires et de femmes très attirantes. L’attraction s’est révélée plus forte pour les femmes dont ils étaient épris, leur cerveau réagissant de façon plus active dans les zones associées à la récompense et la motivation.
Partant du constat que "la monogamie coûte beaucoup aux humains, donc il doit y avoir une forme de récompense quelque part", le psychiatre suppose qu’un approvisionnement constant en ocytocine qui déclenche la dopamine (le neurotransmetteur associé à la récompense, la motivation et la dépendance).
La plupart des animaux ne connaissent pas la fidélité, ni ne restent en couple à long terme, mais les quelques rares exceptions ont plus de récepteurs pour la dopamine et l’ocytocine que d’autres, mais qui de la poule ou de l’oeuf provoque ces effets, l’histoire ne le dit pas.
Pas plus qu’elle ne parle des comportements des femmes. Hurlemann (pas de jeu de mots sur son nom !) cherchait à trouver le bénéfice valable pour les hommes à rester en couple de façon durable. Et où étaient-elles au moment de l’étude ? Occupées à faire laver des chaussettes ou faire des cupcakes à la cuisine ?