L’Italie et ses contradictions

Le 03/11/2010

L’Italie nous surprendra toujours. D’un côté le président du conseil, Silvio Berlusconi se livre à des rapports tarifés avec des mineurs, de l’autre des maires se transforment en petit dictateur local voulant rétablir l’ordre moral.

Ainsi, le premier édile de Castellammare di Stabia souhaite « restaurer le décor urbain » et il ne s’agit pas de passer aux ampoules à basse tension ou de changer les bancs publics, mais tout simplement d’établir une police vestimentaire.
Les minijupes trop courtes, les décolletés trop plongeants ou les jeans taille basse sont dorénavant interdits dans cette ville proche de Naples.
Les bains de soleil dans les parcs de la ville sont également proscrits. Les contrevenant(e)s encourent des amendes allant de 25 à 500 euros.

Surnommé l’ayatollah par certains de ses administrés, le maire Luigi Bobbio n’a peut-être jamais vu autant de minijupes que depuis que ce règlement existe. Des associations féministes ont en effet organisé des sit-in en "minigonna" devant l’hôtel de ville.

Si l’envie de passer quelques jours sous le soleil de Castellammare saisissait Silvio Berlusconi, ce dernier ne devra pas oublier de déguiser ses jeunes call girls avec col Claudine et jupe sous le genou.


[gris]Nathalie Olivier[/gris]

Commentaires (2)

  • Valérie

    Après les fichus distribués à l’entrée des églises pour couvrir les épaules ou s’en faire un pagne pour celles qui ont un short ou une minijupe, c’est désormais carrément à l’entrée de cette ville qu’il faudra faire la distribution de robe de bure ??

  • Vendetta

    J’ai hâte de voir les bambine de Berlusconi en robe de bure.