Tribades et bacchantes

Le 19/05/2010

Pour certains et certaines, l’opéra est rébarbatif. On y retrouve toujours les mêmes personnages maladifs chantant leur amour impossible, et à la fin, ils meurent - lentement, très lentement, si possible.

Et puis il y a La Calisto, drama per musica de Cavalli, joué et enregistré il y a quelques jours au Théâtre des Champs-Elysées que diffuse France Musique, samedi soir à 19h05.

Inspiré des Métamorphoses d’Ovide, le livret traite des amours divins, ceux de Jupiter et de Calisto, de Diane et de Calisto, de Diane et d’Endymion... Bref, un joli capharnaüm sensuel divino-humain, auquel s’ajoutent tribades, nymphes chastes et flétries, demi-dieux érotomanes, satyres pervers et séances de bondage (Bon, là, on extrapole un peu)

Car pour séduire Calisto, nymphe qui s’est vouée à Diane, déesse toujours vierge, Jupiter emprunte les traits de cette dernière, qui doit elle-même résister à l’amour qu’elle éprouve du jeune berger Endymion.
Loin de la caricature et du grotesque, Christophe Rousset, chef des Talents Lyriques, met en scène un opéra tendu et poétique où la passion et la sensualité tendent vers l’expression ultime de l’amour : le baiser.

La Calisto de Cavali
Samedi 22 mai à 19h05

Sur France Musique

[gris]Philippe Henot[/gris]

Attendez, vous croyiez quoi ? Ça ne fornique pas à tout va non plus, ça reste de l’opéra !

Commentaires (1)

  • fIHEYqHhZeImK

    qJ0vSg Kudos ! What a neat way of thniikng about it.