Un point (G) c’est tout !
Le 07/01/2010
Vous aurez sans doute eu vent de cette étude anglaise qui vient de conclure que l’idée du point G est subjective. Les scientifiques du King’s College ont en effet étudié le cas de 900 couples de jumelles, souhaitant vérifier si de « vraies » jumelles, qui ont le même patrimoine génétique, donneraient plus souvent des réponses identiques sur leurs zones de plaisir que les « fausses » jumelles. La moitié des jumelles apportant une réponse différant de celle de leur sœur, cela infirmerait l’existence du fameux point. Mais alors que la presse anglaise s’en tient au mode conditionnel, nos confrères français ont d’emblée embrassé la thèse révisionniste. Le point G n’existe pas, l’affaire est classée.
Au fond, peu importe. Comme le disait Françoise Dolto, « le bout du nez aussi est une sorte de point G, peut-être G prime. » Le plaisir n’est pas qu’une question anatomique, avait-t-elle rappelé. Si ces études servent au moins de prétexte pour aborder la question du plaisir féminin, gloire à Ernest Gräfenberg, sexologue qui a donné son initiale à cette parcelle sensible, aussi subjective soit-elle. Gare cependant à l’écueil qui consisterait à balayer avec le point G toute la quête des sens et des zones érogènes, qui en soi est le sésame du plaisir. Heureusement, le point G n’a pas le monopole de l’orgasme. Mais aucune étude ne fera à notre place le chemin pour découvrir toutes les manières d’y accéder.
Commentaires (1)
Ah ! Comme c’est bien dit ! Ces études sont fatigantes...