Poylandrie tibétaine
Le 06/07/2010
La politique de l’enfant unique a eu les conséquences terribles que l’on sait : sacrifice des enfants de sexe féminin, jugés moins utile socialement, masculinisation de la société, déficit démographique. On estime que d’ici à 15 ans, 30 millions de Chinois en âge de se marier ne pourront trouver de compagne.
Pour trouver un remède à ce mal, ce n’est pas le Tibet que l’Empire du Milieu aurait dû envahir mais le Mustang ou Royaume de Lô, ancienne petite principauté, placée sous la protection du Népal. Là-bas, les femmes y sont polyandres.
Trop petit pour que les nouvelles générations puissent voler de leurs propres ailes et vivre indépendamment, cet ex royaume, sous d’apparentes cérémonies nuptiales brutales et guerrières, a développé une organisation sociale où la femme à la possibilité, si elle le désire, d’épouser l’ensemble de la fratrie et choisit avec qui elle veut partager sa couche.
Très proche du pays du Dalaï Lama, tant par la langue que par les coutumes, le Mustang ferait rougir de jalousie nos nouveaux pères maternant. Car une fois tous mariés à la même femme, ils deviennent pères à part entière et prennent leur nouveau rôle très à cœur.
Nous autres, Occidentaux, qui découvrons dans un effet de mode la polyandrie, devrions être plus attentifs aux sagesses ancestrales, ne trouvez-vous pas ?
[gris]Arthur Gibert[/gris]
Commentaires (3)
Je fantasme sur mon beau-frère et je le vis comme un truc très grave, et vous me dites qu’il existe un pays où l’on peut carrément épouser une fratrie...dingue ça me fait relativiser mon attirance. Merci
L’article est intéressant, la polyandrie est une organisation sociale si rare qu’il est formidable de la voir exister. Par contre, le premier commentaire me laisse pantoise tellement il dénote avec les lecteurs habituels de ce magazine : mais qui est cette blonde écervelée derrière tout cela ?
est ce synonyme de liberté pour les hommes ?