Money’s Flesh
Le 06/07/2010
Du 8 au 22 août à la galerie Sollertis, Alain Josseau détourne et lisse la sexualité moderne. A base d’images, de captures d’écrans, de dessins tirés du web et de blog, la première série d’œuvres présentées rassemble « des images menties à la peau de pêche » selon l’artiste. Ces images « pillées » sont retravaillés sur toile ou papier pour banaliser leurs aspect pornographique.
La deuxième série est constituée de deux montages vidéos, (« Ostia tears » et « Un joli jour de mai ») qui mettent en scène les bugs, les problèmes d’affichages, les mauvaises définitions d’image qui rendent absurde la pornographie sur internet (celle de mauvaise qualité), son absence de sens et l’effondrement de l’ordre symbolique.
Réhabilitant la pornographie "gonzo" comme outil de création, mais dénonçant sa surabondance et la régression à l’infini de l’imagerie porno, Alain Josseau nous livre une œuvre conceptuelle qui ne manquera pas d’interroger notre rapport à la consommation de la sexualité contemporaine.
Money’s Flesh d’Alain Josseau
Du 8 juillet au 22 août 2010
Gallerie Sollertis
12 rue des Régans à Toulouse
Commentaires (3)
Donner ses lettres de noblesse au porno, très bien, mais n’est ce pas aussi une façon de dévaloriser le porno ?
bien au contraire on revient a cest valeur d’origine avant de devenir une fabrique a frique !!!
Bien sfbr que c’est vrai ! C’est une pub des anne9es 60, parue dans un magazine qui s’appellait abLuibb, une revue de cul europe9enne. Non mais, une fille cinoant ses classiques ! :)Moi, j’aurais appele9 la compagnie abPaul Fournicqbb, pour l’occasion.