Les paradoxes de la sexualité catholique

Le 26/04/2012

D’un côté, des associations catholiques obtiennent la fermeture du Love Store 1969, dans le 4e arrdt de Paris, en invoquant la loi sur la protection de l’enfance, qui interdit la vente d’objets ou films à caractère pornographique à moins de 200m d’une école. Le Tribunal de grande instance de Paris a, en effet, jugé que les canards vibrants, copies conformes de jouets d’enfants, sont bien pornographiques (vite, arrachez vos pages des catalogues de la Redoute, elles vont bientôt être classées X).
De l’autre, un pasteur néerlandais, Marc Angenent, vient d’ouvrir un sex shop en ligne, "Lief Destuin" (Jardin d’amour) et un cabinet de sexologie, à destination des Chrétiens. La différence avec les autres sites ? Pas de pornographie (mais alors pas de canards vibrants, me direz-vous ? si,si, là on est en Hollande), ni de nudité. Des godemichets, des vibromasseurs, des anneaux vibrants ou des boules de geishas, mais pas de fouets, l’Eglise a tout oublié, ou presque, du châtiment ...
Bon, alors, est-ce à dire que les sites Internet sont à moins de 200 mètres des écoles ?
Et bien disons que cela dépend d’où les enfants se connectent pour découvrir de quel désir ils sont nés et vers quel plaisir ils se dirigent ...

Commentaires (1)

  • Jean

    Bonjour,
    une remarque : dans un cas (Paris) nous avons affaire à l’Eglise catholique romaine, dans l’autre à un (ex ?) pasteur protestant : le protestantisme se conjugue dans la diversité (de l’excellent au pire) et dans la liberté.