Kissenger, la machine à baisers
Le 02/01/2017
Les voeux de nouvel an s’accompagnent de baisers trop virtuels. Couchés sur mails ou papiers, ils peinent à procurer de grands plaisirs. Heureusement le monde moderne pense à tout et voilà que les télédildonics (ces sextoys qui permettent les relations sexuelles à distance) s’intéressent à cette interaction de bouches qui, sans provoquer d’orgasmes, permet de nombreuses satisfactions, frisant parfois l’extase.
Kissenger, c’est son nom (avec une référence à peine voilée à Henry Kissinger, homme politique américain en plein come-back), permet donc de s’embrasser à distance, de façon digitale. Une interface physique permet d’embrasser de trois façons différentes :
1. Baisers de personne à personne à travers l’objet. Kissenger imite et recrée le mouvement en temps réel. Chacun cole sa joue à son objet, et hop, c’est fait.
2. Baisers de robot à personne, pour personne solitaire en manque d’affection.
3. Baisers de personne à personnage virtuel, offrant une passerelle entre les mondes réels et virtuels. Les joueurs de jeux dans des mondes 3D peuvent embrasser les personnages virtuels tout en jouant, et recevoir en retour la même affection.
Le site de Lovotics, la société qui a développé l’objet, parle de l’importance du rôle des baisers dans la biologie humaine, qui permettent d’échanger des phéromones pour connaitre la potentielle compatibilité entre deux êtres. Elle ne dit pas, par contre, comment elle compte s’y prendre un jour pour inclure cette utilité, pas plus qu’elle ne dit si les lèvres de l’objet sont charnues, douces et humides, ou bien dures et sèches comme celles d’un grand-parent qui pique. Mais c’est un bon début !