Comment dit-on NON en suédois ?
Le 14/02/2011
Depuis l’affaire Assange, les témoignages de relations sexuelles non désirées pleuvent sur la toile suédoise et noircissent des colonnes entières dans les quotidiens.
Dans son édition du jour, Libération revient sur ce débat de société amorcé par la plainte pour viol de deux Suédoises contre le fondateur de Wikileaks.
Les récits des Suédoises, via le web, incriminent des rapports sans préservatifs imposés (c’est ce qui est reproché à Assange) mais aussi des insultes, des positions hasardeuses non désirées, des assauts pendant leur sommeil...
L’ampleur des témoignages de "sexe forcé" secoue la Suède car jusqu’ici le pays a toujours été considéré comme le symbole de la libération sexuelle mais aussi comme un pionnier du féminisme.
Alors pourquoi tant de Suédoises se disent victimes de rapports forcés et dégradants ?
Professeur de sciences sociales, écrivains et journalistes suédois apportent leurs réponses.
Extrait : "les garçons ont grandi en apprenant qu’une fille bien doit résister, qu’il faut la convaincre pour qu’elle dise oui (...) ils ne comprennent donc pas que quand elle dit non, c’est un vrai refus".
Jusqu’ici rien de spécifiquement suédois mais plutôt du malheureusement très universel.
A lire un article de Rue89 sur le "sexe par surprise"