Partir
Catherine CorsiniLe 13/07/2009
L’histoire débute avec l’image idyllique d’une famille en apparence soudée, celle de Suzanne (Kristin Scott Thomas) et Samuel (Yvan Attal). Lassée de sa vie de mère au foyer embourgeoisée, Suzanne décide de rouvrir un cabinet pour y pratiquer son métier de kinésithérapeute. Suite à ce chamboulement radical, Ivan (Sergi Lopez) l’ouvrier en charge des travaux du futur cabinet se retrouve parachuté dans les dilemmes existentiels de cette femme à la dérive. Une forte attirance physique électrise leurs rencontres quotidiennes, ce qui réveille chez Suzanne un élan de désir. Très vite les « échanges professionnels » se transforment en passion amoureuse qui échappe à la raison. Suzanne semble renaitre puisqu’elle redécouvre non seulement l’amour, mais se laisse emporter dans de nouvelles expériences sexuelles. Le rêve que partagent les amants est de courte durée car Samuel, jaloux du bonheur de sa femme, va tout faire pour empêcher cette liaison. Suzanne se lance avec ténacité dans un combat sans fin, celui qui consiste à affirmer ses choix de vie, et peut-être sa vraie nature ? On découvre avec émotion la comédienne Kristin Scott-Thomas dans un emploi inhabituel. Elle prend ici des risques en laissant s’exprimer une sensualité pleine de naturel et de fougue.
[gris]Partir de Catherine Corsini
Avec Kristin Scott-Thomas, Sergi Lopez et Yvan Attal
Le 12 août 2009 sur les écrans[/gris]
Commentaires (1)
Je ne pense pas que cet article soit tspsimisee : il est re9aliste et ne concerne pas que la France ( trop de nombrilisme nuit ! ).J’avais e9crit quelque part de manie8re provocatrice, que la France, pour parler de notre beau pays, risquait si on laissait les choses aller spontane9ment, de n’eatre plus qu’ un lieu de plaisir , celui de la bonne table, des beaux payasages, des vieilles pierres, des grands monuments et des jolies filles !Je suis d’accord que cela n’est pas un futur satisfaisant et que, en aucun cas, il ne peut eatre un projet satisfaisant.Il est vrai que le mouvement mondial ne9 en 68, dont il ne faut pas oublier qu’il est ne9 quelque part dans l’Ouest Ame9ricain, a laisse9 trainer de vieilles ide9es et de faux slogans.Mais, voyons, quels exemples sont donne9s e0 nos jeunes ge9ne9rations, celles qui feront la France de demain par nos e9lites en tout genre d’aujourd’hui ?Comment vouloir donner de la valeur e0 l’effort, au travail, lorsque toutes les te9le9visions, les romans, les films, les discours ambiants ne font que l’apologie de l’argent vite gagne9, soit par astuce, soit par offrandes du public. Car enfin, comment de9signer les 15 millions d’euros que de grands footballeurs encaissent chaque anne9e, si ce n’est comme un tribut verse9 e0 un dieu par un foule imbe9cile et idole2tre ?Commene7ons par re9compenser l’effort de manie8re re9elle mais se9rieuse avant de stigmatiser l’assistanat et la veulerie !GM