Sex appeal
Le 11/02/2011
Un godemiché peut-il changer le monde ? Certains se montrent prêts à parier qu’il se cacherait là, le levier pour mettre en branle tout ce qui ne va pas ici-bas. On ne doute plus de la force de persuasion de l’érotisme - à l’heure où les femmes belges, lassées d’un pouvoir vide, menacent de déserter les lits - mais le sextoy semble acquérir une valeur d’argument sans précédent. Il devient un appât de premier choix là où l’on ne l’attendait pas.
"Let’s make love, not war" : la boutique américaine Pleasures - équipée d’un drive-in depuis novembre dernier - tâche de "retirer les armes des rues pour mettre du piment sous la couette" avec une offre spéciale Saint-Valentin, "échangez vos vieilles armes contre un nouveau jouet". La propriétaire, Sherri Williams, espère que cela poussera les habitants de Huntsville à s’offrir une poupée gonflable avec leur fusil plutôt que de braquer un magasin d’alcools.
A Carcassonne, la nouvelle recette touristique combine visites historiques et culture des sens : les Gîtes de France Aude proposent un coffret "Love in Carcassonne" dans lequel la Cité Médiévale partage l’affiche avec un "canard coquin".
Jusqu’où le sympathique sextoy palmipède étendra-t-il son empire ? Doit-on s’attendre à ce qu’il supplante la traditionnelle sucette du dentiste ?