Il faut savoir qu’il y a entre 30 000 et 60 000 femmes excisées en France. Il existe 3 types de mutilations sexuelles : 1/ l’excision simple qui consiste à enlever le capuchon qui recouvre le clitoris. 2/ l’excision complète qui consiste, elle, à couper le clitoris et les petites lèvres. 3/ l’infibulation, qui correspond à l’ablation du clitoris et des petites lèvres suivies d’une soudure des grandes lèvres en ne laissant qu’un petit orifice pour l’écoulement des urines et des menstruations. L’excision complète représente la majorité des cas de mutilations sexuelles chez les femmes. C’est une douleur au quotidien mais aussi et surtout lors des rapports sexuels (sauf pour l’infibulation car les rapports sont impossibles). En plus de la douleur physique, il y a surtout une immense détresse psychologique. La chirurgie réparatrice permet heureusement aujourd’hui de redonner à ces femmes un clitoris fonctionnel, c’est ce qu’on appelle une clitoridoplastie. C’est une intervention développée par le professeur Foldes, urologue à Saint Germain et pionnier dans ce domaine.