Peindre un anus ou faire l’amour ?
Le 03/02/2016
Pendant des siècles, la perruque pubienne s’imposait (pour cacher ses morpions ou les marques des maladies sexuellement transmissibles). Plus récemment, les Merkin (nom anglais de ce toupet), sont revenus sur le marché, ils rendent encore de nombreux services :
une forme d’excitation sexuelle,
le plaisir de décorations frivoles et joyeuses,
et pour les acteurs, la possibilité à la fois de ne pas totalement livrer leur nudité, et celle de coller à une époque (un "ticket de métro" dans un film qui se passerait au XIXe siècle, par exemple, rendrait le film ridicule).
Au début de notre décennie, il y a eu une courte vague de Vajazzle (on pouvait couvrir son pubis de cristaux Swarovski), qui n’ont pas remporté le succès escompté.
Aujourd’hui, l’imagination continue de fleurir. Un artiste anglais à inventé le "bumhole paint". Oui, de la peinture pour anus, vous avez bien lu.
Pour 10 livres sterling le petit pot, il est maintenant possible d’attirer l’attention sur cet orifice, et comme la peinture est vive les maladroits qui avaient des difficultés à insérer la forme oblongue de leur choix (doigt, pénis, sextoy ...) ne pourront plus manquer leur cible.
Selon Guerrilla Science, qui commercialise le produit, cela permet de montrer que la diversité est la normalité chez les humains.
Cela confirme ce que l’on savait depuis longtemps, la sodomie est haute en couleurs ...