Indonésie : la liberté lapidée
Le 15/09/2009
Dans la province indonésienne d’Aceh (Nord de Sumatra), les auteurs d’adultères risquent désormais la peine de mort par lapidation. Une loi a été votée le 14 septembre dernier par le parlement provincial d’Aceh, bastion de l’orthodoxie musulmane où la charia (loi islamique) se fait de plus en plus stricte. Elle préconise l’exécution par lapidation des personnes mariées et 100 coups de bâton pour les gens non mariés reconnus coupables d’adultère. D’autre part, toute personne pratiquant délibérément l’homosexualité ou le lesbianisme est passible de 100 coups de bâton et d’une amende de 1.000 grammes d’or fin ou d’une peine de 100 mois d’emprisonnement. Des peines jugées "cruelles et dégradantes" par le président de la Commission nationale des droits de l’Homme, Ifdal Kasim, qui en a appelé au président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono pour réviser cette loi.
Commentaires (1)
La répression sexuelle est partout alors ? Et ce n’est pas que l’Asie et le Moyen-Orient, si l’Angleterre interdit les baisers et les italiens la pilule du lendemain, les américains la fellation.... Le bien fait trop de mal sans doute ?