Grandes joies prostatiques
Le 26/02/2021
Certains hommes hétéros s’acclimatent à la prostate. Ils ont compris qu’elle était la porte d’entrée vers des orgasmes qui emportent tout le corps et dépassent de loin ce que le pénis seul peut apporter comme jouissances. Mais dans ces joies obscures, les partenaires féminines connaissent-elles tous les différents moyens de masser la chose, même lorsque l’accès au trou du cul est classé infranchissable ?
Dans la condition hétéro, il y a autant d’hommes que de femmes qui répugnent à glisser un doigt ou un sextoy dans l’anus de l’homme, lequel donne un accès direct à la prostate. Mais la nature est bien faite. Cet organe - en charge de
produire du liquide prostatique (qui rentre dans la composition du sperme), apporter du volume au sperme émis, faciliter la pénétration des spermatozoïdes à travers le col utérin, et améliorer la conservation du sperme - se masse de plusieurs façons différentes :
La première zone de massage se situe entre le nombril et l’os pubien. Il faut imaginer la sensation dans le bas ventre lorsque là vessie est trop pleine et viser ce point. De simples pressions avec la paume de la main suffisent, idéalement pendant qu’une autre main ou une bouche s’occupe de masturber le pénis. La pression sur l’urètre court le long du pénis, donnant à celui-ci la sensation de frissons.
Une seconde zone se trouve au démarrage de la fente interfessière. Une caresse un peu appuyée d’un seul doigt provoque des sensations. Le glissement du doigt vers le bord de l’anus n’est pas nécessaire et ne peut être possible que si le partenaire y consent. Tout ne tient pas forcément à de grandes déclarations, il suffit d’être à l’écoute du chant de plaisir et des mouvements du corps pour comprendre sur quelle étendue le doigt peut se promener. Avec ou sans ou anulingus, il est conseillé de tenir les testicules dans le creux d’une main, voire même les relever. Pour augmenter le plaisir, garder les doigts vers le périnée afin de masser en même temps la prostate. Plus la volupté se manifeste, plus il est conseillé d’augmenter la pression et d’alterner par des mouvements circulaires de cinq ou six secondes. Selon les expressions de la jouissance, la pression des doigts (ou les caresses de la langue) sera plus ou moins douce, plus ou moins ferme.
La voie la plus renommée, s’il y a consentement, est de pénétrer le rectum. Si le partenaire est d’accord pour être caressé par une langue ou pénétré par un doigt ou un sextoy prostatique, douceur et lubrifiants sont indispensables et réclamés. Mais à partir de là, toute femme qui a déjà pratiqué la sodomie sait parfaitement ce qu’il convient de faire, c’est un orifice où hommes et femmes sont à égalité (ou presque). Si la pénétration est faite avec un doigt, la prostate se repère aussi facilement que le point G chez les femmes : la pulpe de l’index sentira une rondeur semblable à la pommette d’une joue. L’idéal à partir de là sera que le partenaire bouge son corps autour du doigt plutôt que le doigt expérimentant caresses, pressions, mouvements circulaires et autres, risquant parfois de faire mal (et attention aux ongles qui doivent être bien coupés !). Si le partenaire est passif, le mieux est d’avoir des gestes lents et doux le temps de comprendre quels gestes font le mieux réagir.
Toutes ces méthodes doivent aider le partenaire à connaitre des orgasmes plus intenses, secouant tout le corps d’une façon parfois similaire aux orgasmes clitoridiens des femmes. Le massage de la prostate a bien d’autres avantages : il améliore la circulation sanguine de la zone, améliore les éjaculations, réduit les problèmes urinaires et les difficultés érectiles ... et toutes ces raisons sont aussi bonnes que la promesse de cet orgasme augmenté.