Un calendrier de pénis

Le 16/01/2012

Olivero Toscani, le photographe italien qui a longtemps signé les provocantes campagnes publicitaires de Benetton, vient de sortir (avec un peu de retard ?) un calendrier avec des photos de pénis, qui fait suite à celui qu’il avait lancé l’année dernière, avec douze photos de sexes féminins.
Dans son discours de présentation, le photographe a insisté sur le fait qu’un calendrier sans l’autre ne serait rien et vice-versa, l’ensemble ayant été conçu pour un groupe de tanneurs qui défendent le cuir véritable et les colorants naturels.
L’artiste engagé avait convié l’acteur Rocco Sifredi ainsi que des peintres et photographes, tous invités à donner leur avis sur ce qui peut-être montré (ou non) en matière de sexualité. Après tout, la présentation ayant eu lieu au Palazzo Nonfinito, à Florence, musée national d’anthropologie et d’ethnologie, il fallait bien qu’une petite étude comparative des groupes humains soit faite pour voir si l’après Berlusconi est propice à l’évolution des moeurs et si les Italiennes vont pouvoir à leur tour afficher leurs goûts sexuels.

Commentaires (1)

  • quMgXJpZVqfcqOlE

    Il y a plusieurs hecsos e0 de9cortiquer pour bien analyser la situation ;- D’abord le fait que notre ge9ne9ration a pre9fe9re9 empocher les re9ductions d’impf4t (rappelons-nous le re8glement du contentieux sur la pe9re9quation de plus de 800 M$). J’e9tais et je demeure toujours contre ce choix politique absurde que j’ai contrebalance9 en donnant l’e9quivalent e0 Centraide. Combien de ma ge9ne9ration en on fait autant ?- Ensuite il faut se demander e0 qui profite la hausse des frais de scolarite9. c0 ma ge9ne9ration qui n’aura pas e0 assumer le cofbt du gel ; aux administrations universitaires qui vont pouvoir poursuivre leurs gestions de9ficientes ; aux entreprises qui sont bien contentes d’avoir un bassin de main d’oeuvre e0 tre8s bon marche9 ; aux politiciens qui surfent sur la vague de l’e9quite9 comme on surfe ailleurs sur les maudits immigrants qui volent nos jobs et autres jolis populismes du genre.Aux e9tudiants ?Il y a un sophisme que j’aimerais bien voir disparaeetre dans ce de9bat, c’est le fait de dire que la hausse se justifie parce que ce sont les gosses des classes moyennes et riches qui profitent des faibles cofbts et non ceux des classes pauvres qui ne sont de toute fae7on pas beaucoup pre9sents dans les cursus universitaires. Ce sont deux faits qui n’ont rien e0 voir l’un avec l’autre. La faible pre9sence des enfants de parents pauvres est lie9 e0 bien d’autres causes que le fait de donner de ge9ne9reuses bourses ne re8gleraient en rien.Je suis moi-meame un de ceux qui a profite9 de l’e9ducation e0 faible cofbt et cela me met hors de moi de constater e0 quel point on refile la facture e0 nos enfants.Payer de l’impf4t pour s’offrir des services publics, c’est un choix e0 la fois responsable et intelligent. Pourquoi rejeter cette alternative ? En plus que les jeunes plus instruits sont en mesure de payer plus d’impf4t. Bref, dans le cas des e9tudes universitaires, le financement public e0 100% serait meame un choix rentable.