Mon plaisir, et caetera
Le 14/12/2009
Pour son premier roman, Philippe Briand-Seurat décide d’enfiler le corps féminin, une tenue qui lui sied plutôt bien. Dans Mon plaisir, et cætera, l’auteur raconte l’histoire de Virginie, une journaliste indépendante qui prend conscience de ses désirs le jour où on lui confie un reportage sur la sexualité des femmes au XXI ème siècle.
En choisissant d’écrire à la première personne, Phillippe Briand-Seurat assouvit en quelque sorte l’un de ses désirs. Celui-ci avoue avoir toujours éprouvé l’immense regret de ne pas en être une (femme), la frustration de ne pas pouvoir profiter de la gamme si étendue de plaisirs que les femmes ont à leur disposition dans le domaine sexuel. (...) En tant qu’écrivain, je trouve plus intéressant de décrire le plaisir féminin et d’essayer de le ressentir de l’intérieur, même si je ne pense pas parvenir un jour à en dévoiler tout à fait le mystère. En outre, mon désir étant d’écrire à la première personne, choisir une femme comme narratrice me permet de lever toute ambiguïté sur une éventuelle identification entre l’écrivain et le narrateur !
Philippe Briand-Seurat choisit donc la littérature érotique, qu’il différencie de la pornographie, la première étant plus riche, humaine ET animale.
Sous la forme d’un journal intime, la plume de l’auteur chatouille le plaisir féminin et enquête sur ce mystérieux délice.
Mon plaisir, et caetera, Philippe Briand-Seurat,Editions J’ai Lu, 6 € (A paraître le 17 février 2010)