Sodomie

Le 31/03/2009

La pratique de la sodomie peut-elle endommager les sphincters ? Comment font les homosexuels pratiquant la pénétration anale ?

La sodomie ne détend pas les sphincters. Si vous subissez une anesthésie générale votre sphincter peut se dilater et accepter un objet de 6 à 8cm de diamètre sans aucune difficulté (taille très supérieure au diamètre du pénis !). Le sphincter anal est un muscle très particulier car il existe un tonus automatique et permanent qui permet de retenir les matières et les gaz, mais il est aussi contrôlable par la volonté. On peut facilement le contrôler pour le serrer car nous sommes habitués depuis l’enfance a exercer cette fonction pour se retenir ou éviter les gaz. La présence de matières dans le rectum au moment d’aller aux toilettes permet de relâcher ce sphincter au moment où on le souhaite. Au cours de la sodomie, la situation est différente car il existe une double appréhension, celle de la douleur dont tout le monde parle et celle du tabou liée a cette pratique jugée comme sale par certains. Cette appréhension entraine une contraction du sphincter qui peut s’aggraver par crainte dès que le partenaire essaie de pénétrer l’anus avec son doigt ou son son sexe (si c’est un homme). L’envie d’être sodomisée (ou d’essayer), la douceur du partenaire (qui doit y aller progressivement), l’utilisation de lubrifiant permettent en général de réussir cette pratique peut être sans confort la première fois, mais en tout cas sans douleur. Ensuite on apprend a se décontracter et à relâcher ce sphincter. Plus cette pratique sera fréquente, désirée et plaisante plus le fait d’être détendue rendra la pénétration facile. Ceci explique que les homosexuels le fassent sans problème. Enfin concernant les fuites de gaz, elle sont normales après une sodomie puisque les va et vient entrainent de l’air dans l’anus qui est rejeté après l’acte, exactement de la même façon que ce que l’on appelle les pets vaginaux. Concernant des fuites de gaz à distance de la sodomie cela n’a rien a voir avec cette pratique. Il est évident que tout cela s’applique dans le cadre de pratiques consensuelles. Si l’on forcé avec brutalité un sphincter contracté ou que l’on utilise des objets de fort diamètre, des dégâts sont évidemment possibles.