La peur aux talons
Le 27/11/2009
A Nagoya, au Japon, des policiers d’un nouveau genre arpentent les rues. Depuis le mois d’octobre, ils sillonnent les trottoirs en talons aiguilles, avec perruques et tenues de rigueur. Leur but ? Piéger les voleurs à la tire. Leurs appâts ? Des sacs à main de luxe... Pour intégrer cette escouade originale, il faut répondre à des critères précis : tout d’abord être mince et svelte, voire carrément taille mannequin (1m71 pour 61 kg), et bien sûr être ceinture noire de karaté ou de judo. Une ressemblance avec la gent féminine qui trompe tout le monde, puisqu’un automobiliste n’a pas hésité à s’arrêter à hauteur d’un des officiers travestis pour l’inviter à le suivre en ville... provoquant la panique de ce dernier ! Mais ce commando en talons hauts se dit fier de sa mission, jugeant lâche de s’attaquer "à de pauvres femmes".
Le quotidien Asahi précise tout de même que pour le moment l’unité n’a arrêté aucun voleur. Mais un certain nombre de têtes ont dû se retourner !
Une opération qui peut prêter à sourire, mais qui pose également un certain nombre de questions : pourquoi ne pas avoir directement employé des femmes pour attirer les voleurs ? La police juge-t-elle les femmes incapables de maîtriser les voleurs ? Ce travestissement de la police japonaise a au moins le mérite de faire comprendre aux hommes physiquement et psychologiquement ce que signifie être une femme au quotidien.
Commentaires (3)
Je trouve cette idée fantastique mais je suis d’accord avec vous il y a beaucoup de femmes qui savent se défendre le monde ne changera donc jamais enfin cette initiative reste rigolotte et en etonnera plus d’un !!
Magnifique ! Quelle belle idée que celle d’un hétéro dans notre peau !
Julie des Bains dit :Allez, un classique qui de9montre pieafatrment qu’on peut eatre e0 la fois romantique (pour ne pas dire mie8vre) et tout e0 fait lubrique dans une seule et meame lettre ou comment on pere7oit populairement les femmes, comme le jean michel (version romantique), de ce qu’elles sont en ve9rite9, (version sexe) George Sand e0 Alfred de Musset (il faut lire une ligne sur deux) : Cher ami,Je suis toute e9mue de vous dire que j’aibien compris l’autre jour que vous avieztoujours une envie folle de me fairedanser. Je garde le souvenir de votrebaiser et je voudrais bien que ce soitune preuve que je puisse eatre aime9epar vous. Je suis preate e0 montrer monaffection toute de9sinte9resse9e et sans cal-cul, et si vous voulez me voir ainsivous de9voiler, sans artifice, mon e2metoute nue, daignez me faire visite,nous causerons et en amis franchementje vous prouverai que je suis la femmesince8re, capable de vous offrir l’affectionla plus profonde, comme la plus e9troiteamitie9, en un mot : la meilleur e9pousedont vous puissiez reaver. Puisque votree2me est libre, pensez que l’abandon of9 jevis est bien long, bien dur et souvent bieninsupportable. Mon chagrin est tropgros. Accourez bien vite et venez me lefaire oublier. c0 vous je veux me sou-mettre entie8rement.Votre poupe9e