La liaison
Rita El KhayatLe 23/06/2009
La Liaison est le premier livre érotique de la littérature marocaine écrit par une femme. Rédigé en Espagne dans les années 80, sous le pseudonyme Tywa Lyne, « petits yeux » en berbère, il a été publié dix ans plus tard à Paris et au Maroc. Cet auteur farouche a choisi de lever le voile sur son identité pour assumer pleinement son livre sulfureux. Rita El Khayat brave sa timidité et sa pudeur à visage découvert pour donner une nouvelle impulsion aux mœurs marocaines. Psychiatre psychanalyste et anthropologue, diplômée des universités de Paris dans toutes ces disciplines, cette femme fascinante privilégie la littérature comme médium pour parler de la sexualité. « Mes amies femmes médecins me demandent d’écrire sur le sexe. Parce qu’elles sont incapables de verbaliser elles-mêmes leurs frustrations », affirme-t-elle. Dans une société où le sexe est éludé par la religion, Rita El Khayat insuffle à travers La liaison, un vent de liberté visant à assumer le sexe comme l’expression absolue de notre propre humanité. Ainsi le récit dévoile l’intériorité d’une narratrice dont l’obsession principale est le corps de son mari. Elle exprime notamment l’alternance d’attraction et de répulsion qu’elle ressent à son égard. Rita El Khayat voit sa conception de la virilité masculine chamboulée par la découverte de la bisexualité de son mari. Largement inspiré de L’Amant de Marguerite Duras, La liaison se lit dans la similaire moiteur d’un plaisir exploré et dans la découverte de l’irrésistible jouissance charnelle.
[gris]La liaison
De Lyne Tywa
Éditions l’Harmattan
Indisponible pour le moment chez l’éditeur, disponible d’occasion sur Internet[/gris]
Commentaires (1)
>Votre remarque est tre8s jiuicdeuse, et cela explique en partie ce (d’apre8s moi) "mythe" de l’aliment miracle : dans ces bouquins (et je parle particulie8rement de celui de Be9liveau), les sources sont en grande partie constitue9es d’articles de recherche sur l’activite9 in vitro ou in vivo de tel ou tel constituant issu de tel ou tel aliment. le proble8me : dans ces e9tudes, fortes utiles pour la recherche, le compose9 est isole9, et administre9 en quantite9s e9normes par rapport e0 sa pre9sence dans l’aliment !! Elles ne permettent en aucun cas de conclure sur la pertinence de sa consommation !! Et ce n’est d’ailleurs pas leur but !Autre remarque : ne les ayant que feuillete9s, je ne me permettrai pas de les brfbler sur la place publique, mais, je me re9pe8te, ils ve9hiculent l’ide9e, ne serait-ce que par leur titre, qu’on peut baser la pre9vention des cancers sur la consommation de produit pre9cis, ce qui est, d’apre8s les rapports cite9s, une erreur.