Je t’aime, fais-moi mal

Le 25/11/2010

Une morsure inattendue vous a fait frissonner, une fessée inopinée a rendu votre séant bouillant de plaisir et vous en êtes toute retournée. Cessez de minauder et assumez vos penchants masochistes en découvrant ce livre Je t’aime, fais-moi mal.
Cet ouvrage est une sorte de manuel à destination des novices attirés par les pratiques BDSM.
Avant la maîtrise des maux cela commence par celle des mots, où l’on découvre que le safe word est le mot ou la phrase magique qui permet de mettre un terme à tout jeu BDSM. Car gardons-le à l’esprit, il s’agit avant tout de jeux. Les mots les plus souvent utilisés sont : rouge (on arrête) et jaune (on s’approche de la limite).
Tous les accessoires de la pratique sont déclinés en version luxe et en version éco. Des témoignages de maîtres et d’esclaves illustrent le propos. Des exemples de contrats entre le soumis et le dominant sont proposés. La liste des idées de scénario, punitions et récompenses est dressée. Enfin pour ceux qui veulent vivre cette aventure au grand jour et sortir de leur cachot, 6 des meilleures soirées fétichistes du monde sont répertoriées, entre Amsterdam, Londres et Berlin.

Les deux co-auteurs du livre, Vénus O’Hara et Erika Lust, se présentent toutes deux comme féministes et souhaitent vaincre cette idée reçue qui tend à dire que l’on ne pourrait être féministe et adepte du SM.

Ce livre, riche en illustrations et en adresses utiles comme celle du site collarme.com (le Facebook du BDSM), reste cependant très soft et ne s’adresse certainement pas aux pratiquants au long cours.

Je t’aime, fais-moi mal de Vénus O’Hara et Erika Lust, Ed. Femme Fatale, 26€

Commentaires (4)

  • Patricia

    Cela pique ma curiosité, j’ai toujours été attirée par une forme de SM soft, mais sans aller au-delà de l’attirance, j’ai bien envie de feuilleter ce livre pour peut-être sauter le pas...

  • Sabine

    Attention aux clichés, aujourd’hui on veut tout décliner en soft, chic, light mais se faire fouetter ce n’est pas non plus se faire poudrer les fesses.

  • epicurienne

    tu as raison sabine, tout ce qui est "soft" ne veut pas dire sans douleur ....allez au delà de ses limites.....je pense pour que tu vois reellement l’univers du BDSM, patricia, il te faut assister à une soirée, les livres ne font pas ressortir l’ambiance si particulière qui participe au plaisir...assister ne veut pas dire participer..mais il te faudra le dress code....

  • Adrien’

    Bah, le dress-code... Quand l’entrée est payante, une tenue sexy noire ou rouge fait l’affaire... et le regard d’une novice vous rehausse tout ça bien mieux que toute une vitrine de sex-shop !

    Le BDSM devient à la mode, on dirait ; ce n’est pas moi ( http://lenrage.blog.free.fr/index.p...) qui vais m’en plaindre !