Images de matriarcat
Le 01/10/2009
Nadia Ferroukhi est une photographe nomade. Au gré de ses voyages, elle entame il y a deux ans un travail sur les sociétés matriarcales dans le monde. « J’avais envie de valoriser ces femmes fortes. Elles n’ont pas simplement le pouvoir dans la cuisine ou la charge de l’éducation des enfants : ce sont elles qui dictent les règles du groupe. » Derrière son objectif on découvre Tumai, un village kenyan à 300 km de Nairobi. Fondé en 2001, composé d’une soixantaine de femmes qui ont pour la plupart subi la violence d’un mari, père ou soldat, Tumai a banni l’excision et interdit son accès aux hommes. En Inde on va à la rencontre des tribus de l’État du Meghalaya, où ce sont les femmes qui transmettent leur nom et leur patrimoine aux enfants. « Pour moi, les femmes regardent le monde avec un grand angle. Leur champ de vision est plus large que celui des hommes, » dit cette jeune maman d’un petit garçon prénommé Nil, comme un appel vers le large.
Exposition : Photoquai, jusqu’au 22 novembre.
Commentaires (3)
C’est agréable de savoir qu’il existe encore quelques sociétés matriarcales ! Bon.
Le matriarcat c’est l’opposé du patriarcat... mais des sociétés équilibrés où c’est qu’on les prend en photo ?
Boom sahklaaka boom boom, problem solved.