Clitoris
Le 30/03/2010
Cet organe féminin aurait -pour certain.e.s - la particularité d’être le seul à n’avoir d’autre fonction que celle du plaisir. Cette version est contestée par des biologistes, dont le biologiste anglais Robin Baker, spécialiste de l’évolution à l’Université de Manchester, pour qui l’orgasme de la femme - d’où qu’il vienne - influe sur la quantité de spermatozoïdes introduite et permet de retenir plus de sperme à des fins de procréation.
Il se compose de deux parties :
- La partie visible : située au dessus des petites lèvres, se termine par un gland recouvert d’une peau fine qui sous le gland forme également le frein du clitoris. Cette peau peut coulisser pour dévoiler le gland, exactement comme dans le cas du phallus. Et comme le phallus, il sécrète un liquide blanc. Il est très innervé, d’où le plaisir intense que l’on peut avoir à le stimuler.
- La partie invisible : d’une longueur d’une dizaine de centimètres environ, et séparée en deux "branches" qui entourent le vagin avec deux bulbes sous la base des petites lèvres.
La stimulation du clitoris varie d’une femme à l’autre. De l’effleurement à la pression, en passant par les cuisses serrées ou au frottement, il n’existe pas de méthode pour atteindre le plaisir autre que celle qui consiste à partir à la découverte de son corps. L’utilisation de sextoys est de plus en plus répandue et permet de connaitre rapidement des orgasmes, à condition toutefois de garder sa pensée attentive à son plaisir et/ou ses fantasmes et de ne pas se laisser distraire par des pensées qui viendraient entraver la jouissance. Le cunnilingus, pratiqué par le/la partenaire, est également une stimulation du clitoris, menant à l’orgasme.
Pour celles qui se plaindraient de ne pas connaître d’orgasmes vaginaux, nous recommandons vivement de stimuler le clitoris pendant un rapport avec pénétration.
Le clitoris tire son nom du grec ancien kleitoris : verrou ou clé. La professeure Michèle Clément explique que le verbe grec “cleitoriazein” et le substantif “cleitorida” apparaissent déjà dans un traité médical du médecin romain Rufus d’Ephèse, datant du Ier ou IIe siècle après J-C. Il utilise les deux termes pour désigner les parties extérieures du sexe féminin, sans plus de détails.
Dans la mythologie grecque, c’est aussi le nom d’une jeune femme connue pour sa taille fine, dont on disait qu’elle était mince "comme un caillou".