Questions diverses
Le 06/01/2014
Je ne sais pas trop comment formuler mon problème. J’aime qu’un homme me touche, cela me fait éprouver toutes sortes de sensations agréables mais paradoxalement j’angoisse à l’idée d’être lesbienne. Est ce que le fait d’avoir, par exemple, un désir sexuel incontrôlé pour une personne du même sexe signifie que l’on est homosexuelle ou peut-il y avoir tout autre raison ? L’imagination peut-elle signifier quelque chose de refoulé ? Je n’ai jamais eu de petit ami. mes amies me rassurent mais mes angoisses sont incontrôlables, un jour j’ai l’impression d’avoir repris le cours normal de ma vie le lendemain je me tracasse toute a journée sur cette question. Le fait que cette question soit si vive est-elle le signe que je ne m’assume pas ? Et pourquoi m’angoisse t-elle tant ?
Pourquoi la question vous angoisse-t-elle autant est en effet une bonne question et plusieurs options vous sont offertes :
Il se peut que cela ne soit que le fruit de vos fantasmes. Ne vous privez pas de bien les vivre et laissez galoper votre imagination, elle est un moteur important de la sexualité.
Il se peut qu’effectivement vous préfériez faire l’amour à une femme, mais pourquoi vouloir vous priver d’essayer, pour en avoir le coeur net ? Quel mal y aurait-il à cela ?
Il se peut aussi que vous aimiez les hommes et les femmes. Vous n’avez pas à choisir un au détriment de l’autre, rien ne vous empêche d’être bisexuelle.Mon conseil ? Donnez-vous la liberté d’essayer et ne bridez pas votre sexualité. Ne cherchez pas non plus à vous enfermer dans des cases : tout le monde est en droit de vivre des expériences d’une façon ou d’une autre, et nous ne vivons plus dans un monde normatif où les homosexuels et / où les bisexuels sont montrés du doigt, ou mis au ban de la société. Par ailleurs, hommes et femmes, au cours de leur existence, peuvent décider indifféremment de passer d’hétérosexuels à homosexuels ou inversement.
Profitez de la chance que nous avons de vivre dans une société libre et épanouissez vous pleinement, comme vous l’entendez.