À quel sein se vouer ?
Le 07/02/2011
Bonne nouvelle pour les mammomaniaques : ARTE "enlève le haut" et consacre une émission au "culte des seins", à "l’aventure culturelle des seins", au "pouvoir des seins" - car rien n’est trop lyrique, semble-t-il, pour désigner ces objets de fantasmes.
Des extraits du documentaire, disponibles sur internet, dévoilent d’ores et déjà la leçon de "tripatouillage" de Martin Monestier, auteur de Les seins, encyclopédie historique et bizarre des gorges, mamelles, poitrines, pis et autres tétons, ou encore un coup de gueule de l’auteure de bandes dessinées Hélène Bruller, au sujet de la désérotisation que représenterait l’allaitement en public.
Car entre attributs mammifères et poitrine féminine, il y a la question de l’érotisme. Sur son blog Les 400 culs, Agnès Giard reprend les propos d’Hélène Bruller pour affirmer qu’à son sens "la femme devrait toujours rester un objet érotique". On pourrait lui répondre qu’en tant que sujet érotique, elle ne devrait pas se demander si ses seins remplissent en priorité une fonction nourricière ou esthétique.
"Pas facile de gérer son corps dans nos sociétés humaines", conclut Agnès Giard. Et c’est pourquoi le documentaire, qui rassemble de nombreux témoignages - de la chanteuse Olivia Ruiz à l’effeuilleuse Miss Julietta La Doll - s’annonce captivant.
Le culte des seins de Laure Michel (52min), diffusion sur ARTE le 10 février 2011 à 22h20
A lire également notre dossier Dans le saint des seins
Commentaires (2)
Je suis un fana des Grands-Seints depuis mon
enfance. Mes grand-mères, ma mère, mes deux
épouses (et quelques autres !) étaient magnifiquement équipées. Ma fille, elle l’est aussi et s’est quand même plainte en me disant :
" au moment ou tu m’as créé, tu devais avoir un gros phantasme, à voir ou j’en suis aujourd’hui ! Mais elle ne s’en plaint pas trop,
car quels succés cela lui a apporté.
Je vénére les beaux et généreux
Grands-Seints depuis mon adolescence.
Mes grand-mères, ma mère, étaient
bien équipées. Mes deux épouses
( et quelques autres !) ne se sont
jamais plaintes de cette vénération,
grande partie de ce que l’on appelle
les "préliminaires". Quand à ma fille,
elle s’est d’abord plainte de sa
"générosité" en me disait : "Tu devais
avoir un gros phantasme le jour ou
tu m’as crée !!". Mais depuis, je sais
qu’elle bénéficie largement des
"avantages" que ces "avantages" lui
apporte !