Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)


Wonder Woman

Avant & ailleurs

Wonder Woman

Les femmes n’ont pas plus de super-héroïnes sur lesquelles se construire et se projeter, que de pornographie pour veiller sur leur libido. Il y en a une, à laquelle de nombreuses féministes actuelles se raccrochent lorsqu’il faut trouver des (...)


Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

Avant & ailleurs

Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

De 1919 à 1933, il existait à Berlin* un Institut de Sexologie très en avance sur son temps et peut-être même sur le nôtre, puisqu’il s’intéressait avec une très grande bienveillance aux sexualités dites "intermédiaires", aux droits des femmes, ainsi qu’à (...)

Mais encore...

La mécanique des hommes

"Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève." Frédéric Dard. Bander ! Cette obsession masculine date de la nuit des temps. Ne disait-on pas à Rome : est Ipsa Mentula / pénis est plus précieux que ma vie !? Mais si la traduction littérale de ce proverbe désigne « l ’organe (…) permettant la naissance d’un être nouveau… », il faut surtout y voir l’apologie de « l’emblème du principe de la fécondation vitale (…) vénéré comme (…) symbole de la nature créatrice ». Dans tous les cas, l’un et l’autre n’ont jamais laissé personne indifférent !

Le pouvoir, l’aphrodisiaque absolu

Les jeux du sexe et du pouvoir sont si étroitement liés qu’il semble presque impossible de les séparer. Leurs interactions ont souvent été décrites, mais presque toujours du point de vue masculin. Reflet d’une conception machiste de l’histoire ? A l’heure où le rapport de domination entre hommes et femmes parait s’atténuer, il est temps d’étudier la question sous un angle plus spécifiquement féminin. Pourquoi sommes-nous si nombreuses à nous sentir attirées par des hommes puissants ? Pourquoi les quelques femmes ayant réussi à accéder aux plus hautes fonctions ont-elles toujours été présentées, au mieux comme des créatures mues par une sensualité anormale, au pire comme d’authentiques perverses ? Leur tort principal n’est-il pas de ressembler à certains hommes ?

Les films X seront-ils un jour à l’écoute des désirs féminins ?

La pornographie boucherie : un constat. Si dans le cochon tout est bon, force est de constater que sur les étalages du commerce ne sont présentées que certaines parties de la bête, en quantité industrielle, souvent les mêmes, grossièrement accommodées, autant d’orgasmes vite emballés, vite consommés. En effet, le temps de visionnage d’un porno aujourd’hui serait à peu près égal au maximum à celui à la cuisson d’une pizza au four (12 min*), et au minimum —avec la Junk-video sur Internet et depuis que YOUTUBE a des équivalents pornographiques tel que REDTUBE— égal au temps de formation du pop-corn dans le micro-ondes (1 min 30). Certains n’hésitent pas à parler de la pornographie comme boucherie mondiale, employée à acheter-vendre des corps, à les démembrer pour livrer leurs morceaux (visages, culs, sexes, seins…) au consommateur, un morceau pour une scène (fellation, sodomie, double pénétration, éjaculation faciale…). Ce qui différencierait ces « pièces de viandes » entre elles seraient des qualités (jeunes, matures), des origines (asian, indian, russian), des races (black, blancs, beur et beurette), des modes de dressage (amateur, pros). Enfin, il semble y avoir des recettes à succès pour mélanger ces corps, pour lesquelles chacun ses goûts (straight, gay, plans à trois, orgies), ainsi qu’un choix standard d’assaisonnement (soft, hardcore, extreme)…