Pipe d’antan

Le 12/04/2009

La semaine dernière, alors que j’étais invitée chez ma tante Annie, aux mœurs plus libres que ceux de ma douce mère, j’observais mon hôtesse par le trou de la serrure. J’ignore encore ce qui m’a poussé à le faire mais le spectacle auquel j’assistais alors m’a laissé un souvenir très émouvant.

La demeure de ma tante est emplie d’une atmosphère d’intimité. Les personnes que l’on peut y croiser échangent avec vous les plus beaux sourires et vous adressent des regards confiants et amusés, et pas seulement parce que je ne suis aux yeux de la plupart qu’une enfant. L’offense ne semble pas avoir sa place entre ces murs. On y exprime sa joie et ses désirs avec l’élégance d’une personne bien née.

Laissée libre de mes mouvements, j’errais dans les étages de la demeure en croisant de ci de là des invités de ma tante, quand je tombai soudain sur une connaissance qui me demandait d’aller chercher ma parente pour accueillir une nouvelle arrivante. J’accourai dans les escaliers pour rejoindre sa chambre. Devant sa porte, par politesse il me semble, à moins que ce ne soit par curiosité, je vérifiais à travers la serrure la présence de ma tante. Dans le champ réduit de ma vue, alors que je m’attendais à voir passer une silhouette, apparut le visage paisible d’e ma tante Annie, visiblement assise sur le bord de sa méridienne. Les yeux levés vers le ciel, elle souriait. Puis, dans le maigre cadrage qu’offrait mon œillère, une belle et grande verge tendue la rejoint. Sans une parole, ma tante la considéra avec un air mutin.

Malgré mon âge une telle vue n’avait plus de secret pour moi. Plusieurs hommes avaient déjà éprouvé la chaleur de mon lit et de mon désir. Le visage rougit par le frottement des étoffes, des barbes et de pilosités intimes, j’avais déjà maintes fois connu et fait connaître le plaisir. Cette vision n’étais pas ma première de la sorte, ce qui me permis de rester silencieuse et de ne pas être découverte. Toutefois force fût de constater que ma bouche s’entrouvrit, moins par mimétisme que par éblouissement. Ma tante, face à ce sexe dont j’ignorais tout du propriétaire, affichait une parfaite maîtrise des événements. Devant elle, cette tige ne revêtait aucun caractère incongru, bien au contraire. Elle n’affichait ni la hâte d’un vit turgescent dont le simple qualificatif suffit à nourrir les plus féroces projections de pénétrations, ni l’éloquence d’une pine luisante, ce qui induirait qu’elle fut déjà en contact de sécrétions aux odeurs et goûts trop marqués pour être gracieux. Non, cette verge au teint soyeux et à la nitescence saine semblait receler de plaisirs et de sensations infinies. Et plus que ma propre observation de la chose, c’est le regard que ma tante lui portait qui me poussait à la considérer si belle. Car je retrouvais dans l’attitude de ma tante (et c’est bien là ce qui me retint dans cette position inconfortable et audacieuse) son entier raffinement ; celui avec lequel elle considérait les objets du toucher, celui que nécessite la sensibilité la plus exaltée.

Elle posa délicatement le bout de son index au sommet du membre comme pour lui intimer de se taire. Cette entrée en matière distinguée eu raison de ma propre respiration. De ce geste gracieux, elle paru intimer l’ordre et signifier les plus belles promesses. Son doigt long et gracile pivota ensuite et fit glisser le bout de son ongle le long de la peau douce et rosée. Il m’a semblé presque entendre le bruit résultant du contact de l’ongle. Sous l’effet de cette caresse, le sexe devant elle se gonfla et sa teinte se rembrunit. Du pouce et de l’index, elle embrassa ensuite la base du gland, là où se cache le prépuce replié, où la texture perd de son lustre et où le doigt risque de s’accrocher. Mais contre sa peau, la caresse n’en fut que plus majestueuse. Elle pinça et chiffonna le prépuce replié comme pour lui reconnaître les !honneurs de protéger des agressions le gland au dessin si harmonieux et à l’avenir si prometteur.

Elle poursuivit ses longs et langoureux attouchements sans jamais succomber au désir de presser ce corps pourtant fait de chair. Elle se contenta de le caresser encore et encore, dessinant des courbes, traçant des itinéraires imaginaires, reprenant parfois sa source auprès des veines de la tige pour mieux parcourir la peau suave de son sommet. De ses ongles, elle effleurait le derme comme une fleur fragile. Le phallus soulignait parfois sa fierté d’un regain de taille ou de raideur. Il amorça même un léger mouvement vers l’avant pour se rapprocher de la bouche de ma tante, qu’elle gardait encore fermée. Celle-ci réagit d’un regard vers le haut, la paume tendue en obstacle, entre ses lèvres dessinant un sourire charmeur et le sujet impatient au désir. Partant de la base du sexe, qu’elle embrassait de sa paume, elle remonta jusqu’au sommet en exposant toujours un peu plus l’objet à l’air. Au gré de son ascension, elle substituait ses doigts à sa paume puis plus que quelques phalanges et enfin ses ongles. Sur son front, je remarquais qu’une de ses mèches bougea, balayée par un souffle que j’imaginais venir de plus haut. La deuxième main venant rejoindre l’autre, elle continua à s’évertuer de souligner l’éclat de la verge qui s’assombrissait toujours un peu plus. Entre deux effleurements, je discernais que le cuir désormais rose foncé était parfois pris de tremblements, telles de fugaces décharges électriques, me rappelant que l’objet était animé.

Soudain, pour une raison que je ne compris pas, Annie se tourna vers moi, ou la porte devrais-je dire. Je ne crois pas qu’elle m’ait vu, mais je fus aussitôt atteinte d’une paralysie de laquelle seul mon œil gauche sortait indemne. Je ne pouvais plus partir, quitter ce corridor du dernier étage et rejoindre les escaliers, ni même me lever. Mon œil scrutait ses gestes, et alors que ma tante se détourna de la porte pour reprendre son art, je parvins à effectuer un battement de paupière gauche. L’attention de ma tante repris son cours premier, mais alors que j’attendais que ses mains réapparaissent dans mon champ de vision, je vu ses lèvres se baisser pour baiser la cime du phallus. Elle laissa s’y attarder la lèvre inférieure qui s’accrocha au frein. La bouche entrouverte, elle joua de ce mouvement et traîna sa lèvre sur tout le gland, glissant et frottant la peau rose au gré de son grain. Une goutte de salive s’échappa et suscita un tressaillement du membre. Témoin de son méfait, ma tante récupéra la goutte en y apposant sa langue, laquelle accrocha le liquide indésirable. Un nouveau frissonnement survint. Je ne pus m’empêcher de m’imaginer alors à la place de ma tante. La dextérité avec laquelle elle cueilli cette goutte de rosée m’éblouit. Quelle noblesse que de s’adonner à un tel culte de la perfection, alors que de mon point de vue, personne d’autre que moi n’était en mesure de l’admirer. Bien sûr, la verge réagissait mais n’était-ce pas du fait de l’image plus que de celui de la sensation. Je sentais de mon côté mes mains adhérer un peu plus au pan de mur sur lequel je m’appuyais. La moiteur de ma peau trahissait mon excitation. A l’image du plaisir cru qui s’annonçait, s’ajoutait celle de ce raffinement au service du désir.

Une main puissante fit son apparition devant moi. Plus puissante, elle tenta de remettre en place, le plus délicatement possible, une mèche de cheveux de ma tante, la même qu’il avait préalablement soufflée. Ma tante adressa à l’être invisible un nouveau regard et laissa un rire silencieux, illuminé par ce que je voyais de son visage. Et alors que ses lèvres s’ouvraient à l’hilarité, sa mâchoire suivit le mouvement et sa bouche toute entière se tendit pour recouvrir le membre sublime, récompensé de sa patience. Le spectacle prit fin à cet instant précis, alors qu’un invité buta contre mon petit corps qu’il n’avait pas vu et me reversa contre le sol. Choquée par la collision, je me redressai difficilement. En quête de mon esprit et de ses dernières impressions, je découvris le visage de ma tante sortant de sa chambre et je fus troublée par sa beauté. Alors qu’elle refermait sa porte, j’eus le temps d’entrevoir la verge ; ce membre glorifié par le raffinement de ma parente, qui depuis, agite mes rêves.

Figure Hâtive

Commentaires (3)

  • Ninon

    Très belle écriture, j’aime beaucoup mais je regrette que le texte soit si court.

  • dumbo

    Je ne suis pas de ton avis Ninon, on voit un mélange de genre qui se veut croire être une belle écriture, trop de répétitions, de maladresses de registres de langage entre l’élémentaire et le semi_littéraire.
    Côté fesses, aucune émotion , désolé

  • OuHvzUiePPUZuxv

    Hey, that’s the garetest ! So with ll this brain power AWHFY ?