Martine Fallon

Le sexe dans son assiette

Le 09/07/2010

Saviez-vous que le réglisse flatte votre libido et la salade crue en est son ennemi ? Connaissez-vous la liste des aliments aphrodisiaques à consommer absolument ? Non, alors cet entretien avec Martine Fallon, auteur de Love Cuisine va vous enrichir. Loin des clichés sur la cuisine aphrodisiaque, l’auteure belge s’appuie sur la médecine chinoise pour choisir et marier les ingrédients de ses recettes. Toute en gourmandise et en énergie vitale cette cuisine promet une véritable (re)conquête du plaisir sexuel.

[brun]Expliquez-nous sur quoi repose la méthode proposée dans votre livre Love Cuisine ?[/brun]

On ne peut pas être bon au lit si on n’a pas bon dans son énergie. On ne peut pas avoir une bonne énergie si son métabolisme n’est pas au top. On ne peut pas avoir un bon métabolisme si on mange n’importe quoi. Ce n’est vraiment pas compliqué à comprendre. Il est donc indispensable de mettre les pieds dans son assiette et de la reconsidérer totalement si on veut assurer naturellement et sans artifices sous la couette.

[brun] Comment en êtes-vous venue à faire ce livre ?[/brun]

Personnellement, j’ai changé mon alimentation il y a environ 20 ans, suite à un grave accident qui m’a contrainte à revoir complètement mes modes de fonctionnement si je voulais m’en sortir vivante.
Les résultats ont été tellement impressionnants que je me demande encore aujourd’hui comment j’aurais pu faire sans cet accident ! Comme je suis impulsive et d’un esprit assez contaminant, j’ai très vite proposé des cours de cuisine vivante, ensuite des cures detox et tout spécialement sur un bateau en Turquie pour y piéger les réfractaires impénitents, c’est-à-dire les hommes qui pensent encore (ils sont sans doute les seuls) qu’ils sont toujours des Zorro et refusent de voir les stigmates de l’oxydation cellulaire sur leurs neurones, corps et gonades incluses. Je me suis ensuite lancée dans l’écriture afin de pouvoir convaincre le plus grand nombre dans les délais les plus courts, vu l’urgence en termes de santé publique, tant la mode de la junk food actuelle, complètement décalée par rapport à nos besoins organiques, est en train de nous transformer en véritables poubelles à retardement.
Certains hommes ont fini par comprendre, le problème c’est que je les voulais tous. Alors je me suis dit que pour les attraper, il fallait tout simplement affiner le piège. Je pouvais leur parler de leurs neurones mais l’argument, même s’il est fort, n’était pas encore assez percutant. Alors, j’ai pensé au sexe et je me suis dit que je tenais là l’argument-massue pour les faire tomber dans mes casseroles. Donc messieurs, pour s’assurer une bonne libido, des orgasmes d’enfer et des érections canons, il faut d’abord vous mettre une bombe non pas dans votre lit mais dans votre assiette. Quant aux femmes qui ont déjà compris que ce nouveau style alimentaire leur assurait des cellules de petite jeune, une ligne infernale, des neurones au top et un mental d’acier, il était temps aussi de leur expliquer qu’elles ont là entre les mains une méthode pour (re)dynamiser complètement leur sexualité. Parce que, tout comme les hommes, elles ont aussi des érections et des orgasmes à assurer. Le tout en restant toujours dans la gourmandise et le plaisir. Car finalement peut-on imaginer le plaisir du sexe sans l’associer à celui de la table ?

[brun]Vous vous présentez comme une agitatrice de molécules, dans le milieu de la cuisine votre livre rose a-t-il agité les langues ?[/brun]

Tout d’abord, la cuisine n’est pas mon milieu d’origine. J’étais au départ journaliste, puis je suis passée dans le monde du prêt-à-porter où je suis restée pendant plus de 10 ans. Je suis par définition un électron libre qui ose lancer des pavés dans la marre et dire tout haut ce que les gens ne prennent même plus le temps de penser tout bas. Bien évidemment que l’on parle de moi puisque je viens enfin démontrer que l’on peut manger divinement sans se prendre la tête parce que cette cuisine reste terriblement facile (c’est un prérequis indispensable car il est bien clair qu’en temps que femme active et sensuelle, on a d’autres espaces à investir que le périmètre de sa cuisine), que, en adoptant ce nouveau style de vie alimentaire, on perd vite du poids et des années tout en gagnant une vitalité incroyable sans jamais compter ses calories ! Alors bon, les fins gastronomes sont un peu incrédules. D’autant plus incrédules qu’à force de passer leur vie à manger et à boire, beaucoup d’entre eux ont déjà depuis longtemps fait le deuil de leurs frasques sexuelles. Il suffit de les regarder, avec leur mine bouffie et rougeaude, les cernes en-dessous des yeux (bonjour l’énergie des reins !) et leur gros ventre, ils ne donnent plus vraiment envie.. bah !!! ils se consolent à coups de mignardises et de crus millésimés.... à défaut de ne plus vraiment être sexy, ils restent tellement attendrissants que je leur ai même consacré une jolie dédicace en ouverture de mon livre. Et puis, sait-on jamais, je leur offre peut-être une chance de se refaire un profil de jeune premier et de redevenir King Kong au lit. Donc, tant qu’ils n’ont pas goûté à ma cuisine, ils restent condescendants. S’ils ont la chance d’y goûter, ils sont forcés, s’ils sont honnêtes, de constater que j’assure au moins autant qu’eux.

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Butternut de petits légumes parfumés à l’huile d’argan

[brun] Vous dites que « les femmes tout autant que les hommes ont besoin pour devenir des bombes au lit, de disposer d’un sang qui circule bien et, plus que d’une belle paire de seins, d’une paire de reins au sommet. » Pourquoi les reins sont-ils si importants ?[/brun]

Je me réfère en fait aux principes de la médecine chinoise qui produit des amants magnifiques depuis plus de 5000 ans. (visez les estampes japonaises ou relisez Marguerite Duras). Selon eux, pour être une bête de sexe, il faut d’abord disposer d’un sang qui frétille et de reins de compétition. C’est l’énergie foie qui assure la bonne circulation sanguine (indispensable pour assurer une bonne érection chez l’homme (pénis) comme chez la femme (clitoris et zone vaginale) et l’énergie des reins qui soutient le bon fonctionnement des organes sexuels. Le foie va être déstabilisé par le stress, l’alcool, les médicaments, le sucre, les produits chimiques ; les reins vont souffrir d’un excès de sucre, de sel, de protéines et d’acides. Plus de bon coup de reins s’il y a trop de toxines à évacuer. En outre, selon les Chinois, les organes sont sensibles à une saveur. Si celle-ci est en excès, elle va déstabiliser l’énergie de l’organe en question ; si elle est subtile, elle va la rééquilibrer. La saveur du rein par exemple, c’est la saveur salée. Trop de sel (malbouffe) tue les reins et donc la libido (bonjour les érections molles et les éjaculations précoces) ; par contre, la saveur subtilement salée de l’algue, du poisson ou du haricot sec va relancer l’énergie du rein. Côté humeurs, c’est pareil. A chaque organe, correspond une humeur, dans son équilibre ou dans son déséquilibre. Des reins en bon état vous rendront votre amant audacieux et endurant ; s’ils sont patraques, bonjour les sentiments de panique et les scénarios de fuite (au propre comme au figuré !). Côté foie, c’est le même topo : fatigué dans son énergie foie, votre homme sera indécis, buté et stressé ; si son énergie est bonne, il sera entreprenant, innovant et imaginatif. Moi, j’ai déjà choisi. Je ne prends que des hommes qui ont une énergie foie et reins au sommet. Si si, on en trouve encore ou au pire, on sait comment faire pour les faire changer de dimension.

[brun] La mal bouffe serait-elle une conséquence de notre fixation sur notre apparence extérieure ? [/brun]

La malbouffe est une compensation à nos désordres intérieurs. On mange mal parce que l’on se sent mal et en mangeant mal, on se sent bien sûr de plus en plus mal, corps, cerveau et émotions, c’est le cercle vicieux. Mon sujet n’est pas d’aller contre cette obsession de l’apparence. C’est de convaincre que vous ne pouvez pas être beau et performant à l’extérieur si vous n’êtes pas beau et performant à l’intérieur. Et pour être beau et performant à l’intérieur, il faut se mettre dans le tube digestif des aliments qui, par essence, sont beaux et performants. C’est d’une logique irréfutable. On a la peau, les cheveux, l’intestin, l’haleine, le foie, les reins, la rate, le pancréas, les yeux, les dents de ce que l’on mange. Le mental et la libido aussi. C’est le cercle vertueux !

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Huîtres tièdes aux pousses d’épinards et persil plat, parfum de sésame noir et gingembre

[brun]Avez-vous servie de cobaye à votre « méthode » ?[/brun]

Bien évidemment, autrement je ne pourrais pas en parler avec cette belle conviction. Mais ce n’est peut-être pas à moi qu’il faudrait poser la question mais aux hommes qui ont partagé mon intimité. C’est clair en tous les cas qu’ils m’ont servi de cobayes. Ils ont tous parfaitement assuré, à coups de jus de persil, de caviars d’algues et de risottos aux asperges. Souvent, je dois les dégommer au début mais à force, il suffit de quelques jours de mise au vert pour que les marqueurs remontent. Par contre, je ne sais pas trop comment ils assurent quand je m’en sépare, je n’accorderai aucun crédit aux mauvaises langues.

[brun] Dans un passage de votre livre, vous vous moquez des mangeuses de salade, trop préoccupées par leur ligne mais qui ignorent qu’elles ingèrent à longueur de journée un anaphrodisiaque. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi et quels sont les anaphrodisiaques les plus connus ?[/brun]

Les salades crues, de type yin (froid) refroidissent le métabolisme alors qu’une femme a besoin d’être réchauffée avec des aliments yang (chaud) tels les épices, le fenouil, le potiron, le gingembre, la ciboulette, l’oignon, l’ail ou ... l’agneau. Donc éviter la salade, en tous les cas en hiver. En revanche, cuite al dente à l’italienne et servie en antipasti, sa saveur de type amère va réchauffer le cœur et donc les émotions sensuelles. Les Chinois qui ne mangent jamais de cru (ils ne sont pas fous !) consomment par contre la laitue, prise en bouillon à la fin du repas, parce qu’elle permet une bonne digestion, donc on pourrait les imiter et ainsi éviter le café qui, lui, épuise le foie, et donc la circulation et la libido. Autres anaphrodisiaques, en vrac : la marjolaine, la baguette, les charcuteries, le sucre, l’alcool, le tabac, les traitements anticholestérol, les antidépresseurs, le manque de sommeil, de bon air et de mouvement. A propos de salade, il faudrait encore leur dire à ces louloutes que si elles ne sont pas garanties naturelles, elles sont bourrées de polluants qui eux, rendent dépressifs, modifient nos hormones et pas dans le bons sens, dépriment notre immunité et... font grossir !

[brun]A l’inverse, l’homme viril qui avale des pièces de bœuf n’est pas mieux loti, pourquoi ? [/brun]

Le problème, à manger trop de viande, on épuise les reins qui ont la fonction de devoir filtrer les toxines, or la viande rouge est très riche en toxines, donc c’est pas l’idéal de descendre une grosse entrecôte avant le moment x, alors qu’il faut assurer son coup de reins ! Par contre, comme la viande rouge, crue en carpaccio ou en tartare ou saisie bleue, va nous aider à produire du sang frais, indispensable pour une érection optimale, il ne faut pas non plus la négliger. En fait, il faudrait la consommer 24 heures avant et ne pas dépasser 150 grammes. Et arrêter de croire qu’il faut jouir tous les jours. Pour les hommes en tous les cas, ce n’est pas du tout conseillé.

[brun]Expliquez-nous donc cette injustice entre l’homme et la femme de 50 ans qui, pour une fois, est en notre faveur.[/brun]

En fait, l’homme perd de son énergie vitale à chaque fois qu’il éjacule. Une femme, elle, accumule de l’énergie à chaque orgasme. A partir de 50 ans, un homme devrait être prudent et se limiter à un orgasme tous les 5 jours quand il est bien portant ou un orgasme tous les 10 jours s’il n’est pas en forme. Ce qui n’est pas du tout le cas pour les femmes. Donc, c’est vrai qu’il y a une sorte d’ injustice. Mais qui vous a jamais dit que le monde était juste ? Maintenant il faut aussi s’entendre. Un homme peut multiplier les caresses et continuer à nous affoler à souhait. On lui demande juste de s’évanouir juste avant l’orgasme. Autre possibilité : qu’il dope sa libido en changeant ses habitudes alimentaires.

[brun]Certaines pannes sexuelles, éjaculations précoces et autre paresse sexuelle pourrait trouver leur origine dans l’alimentation, vous pouvez nous en dire un peu plus.[/brun]

Les pannes sexuelles arrivent à tout âge et sont de plus en plus fréquentes. Elles sont la conséquence d’une énergie qui se met en berne, d’un foie et de reins qui ne fonctionnent plus correctement. Les éjaculations précoces sont reliées à un problème d’énergie foie-reins-rate ou gros intestin. Les grands mangeurs de sucres ou de viandes, les grands buveurs, les fumeurs et... les intestins constipés vont engendrer à court ou moyen terme des érections molles ou des éjaculations précoces. A long terme, des problèmes métaboliques graves. Car il ne faut pas se leurrer, un problème de libido cache un déséquilibre plus grave qui s’installe en douce et dont il est le révélateur : risque de diabète ou de problème cardio-vasculaire par exemple. Il ne faut pas prendre ces symptômes à la légère.

[brun]« Laissons aux taureaux et aux tigres leurs testicules », avec ce petit paragraphe vous dénoncez l’utilisation d’aphrodisiaques d’origine animale, et un peu avant les aphrodisiaques chimiques, le monde végétale peut selon vous tout nous apporter pour booster notre libido ? [/brun]

Évidemment, on trouve tout ce qu’il faut dans notre assiette et dans la nature pour nous rendre super performants au lit et pour le rester très très longtemps. On va privilégier les aliments naturels et riches d’une belle radio vitalité (en gros, on mange local, bio et des produits de saison), on fonce sur les légumes et les fruits en privilégiant ceux qui ont des vertus aphrodisiaques spécifiques bien entendu, les céréales complètes, les graines germées, les produits de la mer, les acides gras insaturés de première pression, l’eau dynamisée ultra colloïdale* au pouvoir super régénérateur, on s’offre régulièrement des bombes énergétiques réputées comme le jus d’herbe, l’aloe vera, la gelée royale, le pollen ou moins connues comme le tribulus terrestris ou la maca qui vont requinquer notre testostérone, on fait le plein de vitamines et d’oligo-excitants et on s’offre une cure détox gourmande pour nettoyer ses accus de temps en temps et on s’applique à apprendre le b.a.-ba de cette cuisine qui se veut avant tout gourmande, facile et totalement abordable pour tout le monde.

[brun] Avez-vous étudié notre rapport aux nourritures aphrodisiaques à travers l’histoire et dans les différentes civilisations ?[/brun]

Les Asiatiques s’en préoccupent depuis 5000 ans. Chez nous, ce sont de grands va-et-vient dans l’histoire mais on peut dire qu’en dehors des périodes d’extrémisme religieux où le sexe était réprimé, on a toujours recherché les molécules magiques propres à assurer une belle énergie sexuelle. D’où par exemple la réputation que les Égyptiens donnaient à la grenade, les Aztèques au chocolat, les Arabes au gingembre, les Grecs à la sarriette dénommée l’herbe des satyres (ces petits boucs prétentieux qui s’envoyaient de fraîches petites nymphes à profusion) ou les Perses au caviar. Jules César se shootait aux clous de girofle avant de se rendre chez Cléopâtre qui elle se parfumait à la cardamome pour attirer Antoine. C’est quand même Antoine qui finira avec elle. Il faut dire qu’il avait 30 ans de moins que son rival, ce qui aide quand même. Chez nous, dans notre histoire récente, on retient la moutarde, l’ail, l’oignon, visez la soupe à l’oignon que l’on présentait aux jeunes mariés le soir des noces, le céleri (« si les femmes savaient ce que le céleri fait à l’homme, elles iraient en chercher de Paris à Rome », plus prosaïquement en Belgique, on dira que « le céleri fait chanter le canari ») la truffe (Henry IV aurait été conçu après un pâté aux truffes), les œufs, les artichauts, les asperges ou les poireaux.

[brun]La libido des adeptes du régime crétois serait-elle plus intense que celle des mangeurs de choucroute ?[/brun]

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Ananas rôti à la vanille et au gingembre

Oui sans hésiter une seule seconde. Même si la choucroute qui est du chou lacto-fermenté, est extrêmement riche en enzymes et en minéraux, et, grâce à sa saveur subtilement salée, va relancer l’énergie de nos reins dont on a tellement besoin pour assurer au lit. Le problème, c’est que les mangeurs de choucroute sont surtout des mangeurs de cochonnaille, de beurre, de sel et de grands buveurs de bière, le tout funeste pour le sexe. Donc à terme, côté libido, ils ne feront absolument pas le poids. Désolés pour nos amis d’ « outre-reins ».

[brun] Vous êtes-vous déjà amusée à imaginer la sexualité des gens juste en lorgnant dans leurs assiettes ?[/brun]

Évidemment, on comprend tout de suite. Mais il suffit bien souvent de voir les stigmates sur le visage. Chaque organe y dispose d’ une zone de projection qu’il suffira de contrôler pour s’assurer si son « date » sera ou non un bon coup : les yeux cernés c’est carton rouge car c’est la zone des reins ; la griffe du lion ou les taches de vieillesse sur les tempes, c’est le foie. Les rougeurs dans les sourcils ou la transpiration sur la lèvre supérieure, c’est le cœur ; les sillons naso-gésiens autour de la bouche, s’ils sont profonds, c’est le gros intestin, bonjour (au revoir !) l’amant constipé, etc.... Maintenant, rien de pire que quelqu’un qui picore et qui ne prend pas son pied à table, cela n’augure de toutes façons presque rien de bon pour la suite. L’idée n’est pas d’arrêter de prendre son pied en mangeant mais bien de le prendre différemment !


[gris]Propos recueillis par Nathalie Olivier[/gris]


Love Cuisine de Martine Fallon, éd. Luc Pire, 2010
Site internet : www.cuisine-energie.be

Photos extraites du livre Love Cuisine, © Mireille Roobaert

* S’obtient par le passage de l’eau (du robinet ou en bouteille) dans un appareil ménager.

Commentaires (8)

  • Luce

    Intéressant et inquiétant en même temps, je ne me vois pas demander à mon mari d’ éjaculer qu’une fois sur 10 pour préserver sa vitalité ou le mettre au régime Love cuisine par la force.

  • Camille

    Surtout que chez nos hommes, le boeuf / patate rudimentaire est le régime de base si on veut les rendre heureux...

  • Moktarama

    J’ai rarement vu autant d’âneries dans une seule interview, on a là un excellent exemple de la nouvelle charlatanerie pseudo-mystique. Entre "ces peuples l’avaient bien compris" , "les cernes c’est les reins" , "vive la love-détox" , "l’orgasme est appauvrissant pour l’homme" et autre balivernes d’un calibre bien supérieur à celui d’une aubergine bio, je me dis que cette dame a de l’avenir tant elle a réussi son mash-up homéopatho-fooding-new age . Bravo madame ! Et bravo à la courageuse qui a fait cette interview sans éclater de rire...

  • Ka

    moi je pense que il y a pourtant du vrai et il faudrait songer à adopter cette façon de manger sans forcément penser au sexe derrière tout ça...

  • Mylène

    Scientifiquement, la médecine chinoise a démontré son efficacité, cela même selon nos critères occidentaux. Mais elle est essentiellement préventive (En Chine, on payait son médecin quand on était en bonne santé, pas quand on tombait malade). Il ne faut pas prendre les prescriptions de cette dame comme un moyen de soigner une vie sexuelle appauvrie, mais comme un moyen de garder et d’optimiser son potentiel sexuel toute sa vie.
    Certes, je ne suis pas prête à renoncer au saucisson, ou à n’avoir des rapports sexuels avec mon mari qu’une fois tous les 10 jours, pour ne pas l’épuiser, mais il faut avouer que quand les hommes ont les artères bouchées par le cholestérol, ils bandent moins, s’essoufflent, et les prestations sexuelles en pâtissent !

  • Collechio

    Ecoute, grande sotte. J’ai 65 ans et je fais un gros calin a ma copine tous les jours. Je le ferais plus souvent mais elle demande grace. Alors je propose que tu prennes tes salades cuites en bain de siege et que tu laisses les hommes jouir a satiete.

  • Kayjen

    A Collechio
    Elle demande grace ?!? lol Aaah les messieurs et leur ego surdimenssioné :) J’étais justement en train de me demander si ce n’était pas plutôt l’inverse...

  • Destais

    En lisant les commentaires, certains en tout cas dont celui du monsieur de 65 ans absolument navrant encore tapi dans la caverne patriarcale, je me dis que tout de même le niveau de la dame interviewée dépasse de loin les inepties des commentaires (pas tous). Mangeons mieux, cela favorisera notre bien-être oui d’où des conséquences heureuses sur la sexualité. Mais cela ne suffira pas : il faut coupler à tout ça la connaissance de l’art érotique et cela passe non seulement par le corps mais aussi par le cerveau : car le cerveau est le principal moteur érotique. Et cessons aussi cette dictature de l’orgasme, réenchantons le désir amoureux, ce magique élan vital.