Les auto-stoppeurs

Le 22/07/2010

On nous le dit souvent, mais il faut croire que nous avons tous en nous cette faculté à oublier. Ne jamais prendre d’auto-stoppeurs ! Qui sait sur qui l’on va tomber ?!

En route pour une petite escapade en bord de mer, mon chéri et moi arpentions la nationale, direction le soleil et le farniente des côtes bretonnes. Une musique festive parachevait le tableau, d’aucun dirait idyllique. Sur le bord de route au loin se dessinait la silhouette de deux auto-stoppeurs. Depuis quelques temps il était question d’un couple aux mœurs bien particulières, qui en échange de quelques kilomètres parcourus offrait à leur bienfaiteur un spectacle inoubliable. Aussitôt mon ami me proposa de prendre ces deux âmes en quête de véhicule. J’avouais ne pas être très chaude à cette idée, mais le gentil minois de ces jeunes gens acheva de me convaincre.

Ils avaient tout au plus vingt-deux, vingt-trois ans. Elle portait une robe légère, et lui un jean et un t-shirt blanc. Ils auraient aisément pu jouer dans une publicité, tant ils semblaient conventionnels, et propres sur eux. J’en regrettais presque d’avoir fait tant de manières.

— Où allez-vous ?

— Nous aimerions nous rendre jusqu’à St Malo.

— Ah oui ? C’est votre jour de chance, c’est là que nous descendons nous aussi.

— Bien. Devons-nous comprendre que vous nous emmènerez jusque là bas ?

— Tout à fait.

La jeune fille prit un air radieux, embrassant avec tendresse son compagnon. Elle nous remercia mille fois de notre sollicitude. J’en étais presque gênée. Il ne nous restait qu’environ cent kilomètres avant d’atteindre le fameux point de chute. Nous discutâmes tous les quatre de nature, du beau temps, et de la vie en général. Rien ne laissait présager de ce qui allait se dérouler sous nos yeux.

— Il faudrait peut-être songer à remercier nos amis de leur générosité.

— Oui tu as raison.

Et voilà que le jeune homme glissa sa main sous la robe de sa compagne, tout en l’embrassant langoureusement. Je chuchotais à mon ami le spectacle qui se jouait sur notre banquette arrière. Cela ne manqua pas, à ma surprise, de l’émoustiller. Il désirait même que je lui raconte en détail tout ce qui se passait.

Voilà que la demoiselle déboutonnait sa sage petite robe à fleurs, qui d’un seul coup pris une allure des plus inconvenante. Elle ne portait rien sous celle-ci. Son corps laiteux s’offrant à mon regard. Sa poitrine était haute et ronde, les mains de son compagnon la pelotait à présent. Elle écartait les cuisses, et je pouvais désormais voir sa petite chatte ruisselante. Je continuais à narrer à l’oreille de mon ami chaque action de nos deux héros du jour. N’en pouvant plus, il s’arrêta sur la bas coté, lui aussi voulait profiter de cette exhibition hors des sentiers battus.

Nous fûmes agréablement surpris de ce petit cadeau que nous faisait la vie. La jeune fille avait désormais déboutonné le pantalon de son compagnon, laissant son sexe bandant à notre vue. De temps à autre, ils nous jetaient un petit regard amical, comme si de rien n’était.

Désormais il lui léchait la chatte, suçant ses lèvres juteuses. Elle poussait par moment de petits cris, que mon propre corps interprétait lui aussi, en me mouillant d’avantage. Je m’imaginais à la place de cette fille, et des émanations de volupté s’emparaient de mes sens. J’étais totalement excitée, mais ne voulant pas en perdre une miette, je me réservais pour plus tard. A coté de moi, je sentais mon comparse lui aussi mal à l’aise dans son pantalon. Un renflement familier étayait mon intuition.

— Ça vous excite ? Nous demanda le jeune homme, lâchant un instant le clito démesuré de sa copine.

— Oh oui !!

— Branlez-vous devant nous si vous voulez. Nous ne sommes pas des farouches, comme vous le voyez.

Je n’avais pas envie de me branler, pas encore, j’attendais de voir la suite. Mon compagnon lui ne sut attendre, et il libéra sa bite. Le jeune homme continua sa besogne, et lapait de plus belle le sexe béant qui lui était offert. Il y glissait de temps à autre un doigt, puis deux, et la fourrait non sans ardeur.

Puis il se leva, et lui enfonça la queue dans la bouche. A présent il assiégeait sa bouche de magistraux va-et-vient. Elle suçait comme une cochonne, et elle avait l’air d’aimer ça. Moi je n’en pouvais plus, j’abandonnais un de mes doigts dans ma fente largement prête à m’accueillir.

— Baise-la ! Criais-je.

J’en voulais plus. Ils me regardèrent tous les deux. Et sans mot dire, ils obtempérèrent. Elle écarta bien ses petites cuisses blanches, et il la fourra. Je saisis à cet instant le sexe énorme de mon ami, et le branlais en admirant cette petite chatte offerte et ce sexe la pénétrant. Je n’avais jamais vu spectacle aussi excitant. A mon tour j’avais envie qu’on me défonce. Je grimpais adroitement sur le mat que j’astiquais. Et tout en observant telle une voyeuse, je me faisais pilonner à mon tour, sous le regard de ceux qui m’avait poussée à la faute.

Nous évoluâmes ainsi en double, deux couples qui se dévoraient dans une voiture sur la route des vacances. Entre regards enflammées, cris étouffés, et odeurs animales. Le dénouement fut enfin fait, des râles de soulagement émis.

Nous nous rajustâmes, et nous remerciâmes le gentil petit couple pour cette escapade qui ne figurait pas sur notre itinéraire.

Comme quoi nous avions fait des émules, car les premiers auto-stoppeurs de ce genre, c’était nous. Mon compagnon et moi-même inaugurions il y a de cela deux ans, le concept. En ce jour la boucle fut bouclée, nous étions les spectateurs de notre propre jeu.


[gris]Milkyr[/gris]


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Commentaires (2)

  • lJnfVMmWQxJPldWm

    Ppl like you get all the brains. I just get to say thakns for he answer.

  • MichelAime

    Le texte est un peu rapide mais plutôt drôle. Le dernier paragraphe inutile à mes yeux.