La douche

Le 01/11/2013

Ce soir, je suis stressée car c’est le jour de ma représentation théâtrale de Roméo et Juliette. Je suis comédienne et en principe je ne suis jamais paniquée dans ces moments-là, mais aujourd’hui est un jour particulier. Lui, le comédien qui joue Roméo, est également celui qui me fait mourir d’amour et de désir, qui me fait souffrir le martyr de l’amour inavouable, car il m’a déjà clairement dit qu’il ne se passerait rien entre nous.

J’en ai pleuré pendant une semaine, cachant mes yeux gonflés sous d’épaisses lunettes de soleil. Nous entrons en scène tous les deux. Le texte me revient en tête et le public est ému car nous sommes tous deux de très bons comédiens. Viens ensuite la fameuse scène du balcon. Je frissonne de peur mais finalement tout se passe bien. Oh !! Mais... Mes lèvres sont collées aux siennes, j’ai dérapé et... A ma grande surprise il continue de m’embrasser. Quand sa bouche enfin s’écarte, je lu i fais un signe discret pour lui montrer mon étonnement. Il ne réagit pas et déclame magistralement son texte.
Nous finissons de jouer la pièce.
Une fois dans notre loge, il me demande :

— Je dois te parler. Tu peux venir chez moi, maintenant ?

— Hum... Bien sûr... Euh, je m’excuse de... Enfin...

— Pas grave.

— Est-ce que ça te dérange si je prends une douche chez toi ?

— Non, pas le moins du monde, allons-y.
L’énervement est palpable dans sa voix. Je ne sais plus où me mettre, je sens que je vais passer un moment particulièrement désagréable chez lui. Pourtant je monte dans sa petite citadine et je me laisse conduire chez lui. Il ouvre sa porte et me laisse entrer.
Chez lui, les murs sont blanc cassé et les meubles sont tous en bois de chêne. Tout est propre et ordonné et la lumière est tamisée. Mon hôte me débarrasse de ma veste et m’invite à m’assoir :

— Bon, maintenant explique-toi. Pourquoi as-tu fait ça ?

— Hum... C’est dur à avouer...

— Allez, avoue ! J’en peux plus de ces histoires, me crie-t-il. Dis, parle, explique !

— Je t’aime. Voilà, c’est dit. Tu es tout pour moi. Avec le cadre, le texte et l’ambiance, j’ai pas pu résister...

— ...

— Dis quelque chose, toi aussi !

— Va prendre ta douche, m’ordonne-t-il presque !
Je me lève, les larmes aux yeux, et il m’indique froidement la salle de bains.

J’ouvre la porte, rentre dans la pièce et commence à me déshabiller. Je me regarde dans le miroir et cherche à trouver le défaut qui me rend indésirable à ses yeux. J’aimerais sentir son corps nu brûlant contre le mien après une nuit torride, ses caresses, son souffle chaud dans mon cou ... Je sanglote. Je passe sous la douche. La pluie d’eau qui s’abat sur moi se mêle à mes larmes. Je m’assoie dans la douche. Mais soudain, la porte de douche s’ouvre. Je sursaute. Sa tête apparaît dans l’entrebâillure. Il arbore un air désolé et me dit :

— Désolé, pour les cris... Tu es une fille superbe. Je m’excuse.

— Oh ! Ben...

— Je peux venir sous la douche avec toi ?

— Oui, viens !
Intérieurement, j’exulte de joie. Il rentre dans la douche. Nous sommes relativement mal à l’aise du fait de notre nudité. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de contempler le membre puissant de mon partenaire théâtral. Vraiment, il a tout pour plaire ! Je remarque que son regard est rivé sur ma poitrine, sur laquelle dégoulinent quelques gouttes d’eau. Nos yeux se croisent et il m’attire vers lui : cette fois c’est lui qui m’embrasse. Sa langue entrouvre mes lèvres et vient chercher la mienne. Nos salives se mélangent, nos langues s’enroulent, se collent, dansent presque dans nos bouches. J’éteins le jet d’eau et souris à mon nouveau partenaire. Je remarque qu’il ne se gêne pas à contenir son érection. Mon entrejambe se trempe car il me masse les seins. Il me mord les mamelons, qui se gonflent sous le désir. Je gémis doucement. Il se préoccupe maintenant de mes fesses. Il les embrasse. Paf ! Il fait partir une incroyable fessée. Je hurle de douleur et de plaisir. J’aime qu’on me domine, qu’on me traite de salope comme ça. Il me maintient la tête vers le bas et m’ordonne :

— Maintenant suce-moi bien ! Tu verras, salope, je t’emmènerais au 7e ciel comme jamais !
Je laisse échapper un « oui, je suis ta salope » qui fait apparaitre un rictus sur son visage. Je m’agenouille devant lui et titille son gland de la langue. Je prends son phallus à pleine main et lèche sa verge tout en massant ses testicules roses. J’enfourne son engin tout entier dans ma bouche. Il râle de plaisir puis il commence à éjaculer dans ma bouche. J’avale chaque gorgée de sperme comme si c’était un elixir de jouvence. Je regarde mon hôte dans les yeux et il me relève brusquement. Il promène ses mains sur mon ventre puis il descend vers ma chatte inondée. Un frisson me parcourt, provoqué par les deux doigts qu’il vient de rentrer dans mon vagin. Je halète doucement. Il me lèche le clitoris d’une façon si particulière ... Je m’enflamme.

— Vas-y, continue ! Hmmm ... Ouuiiii ...

— Je vais te prendre comme personne ! Tu vas jouir, tu vas crier et là, tu sauras à quel point je t’aime !
Je mets en position de soumission, à 4 pattes, dans la douche, tandis qu’il s’agenouille derrière moi. Il me met une fessée. Je crie un « Oh ! oui, prend-moi » venant du fin fond de mon être. Il frotte son pénis contre ma vulve dégoulinante de lubrifiant naturel. Il me pénètre et me claque la croupe en haletant. Je sens ses testicules frapper légèrement mes cuisses et sens qu’il se retient de jouir en moi. Finalement, il m’aime ? Je n’en sais rien. Je suis trop occupée à gémir de plaisir pour y répondre. Je lui demande, ma voix se cassant dans les aigus, proche de l’orgasme :

— Tu m’aimes, alors ?

— Oui. Continue de gémir.
Cette fois, il ne peut plus se retenir. Il éjacule en moi. Je ressens son amour et me rappelle sa phrase. Cette nuit, je la passerai en sa chaleureuse compagnie et le matin, je me réveillerai collée à lui. Je lui appartiens corps et âme désormais.

Sensuelle Rebelle