Histoire de bout

Le 12/04/2009

« J’ai très envie de ta queue. J’ai envie de la caresser, de la lécher, de la sucer, qu’elle plonge tout au fond de ma gorge, et de l’avaler entre mes jambes… »

On était dimanche, 17h32 quand je lui ai envoyé ce texto. A 21h, il sonnait à l’interphone. J’avais mis de très jolis dessous en mousseline transparente, des bas noirs et des richelieus à talons. Je ne portait qu’une queue de pie de costume d’homme par-dessus. A son sourire, je vis que ma tenue improvisée l’enchantait. Je nous servis deux coupes de champagne et je vins me lover dans le canapé où il était installé, face à lui. Nos jambes allongées, les unes sur les autres, s’imbriquaient. Les bulles me montaient à la tête, ses mots s’égrenaient lentement, mes muscles se détendaient progressivement, mes sourires se multipliaient,… J’étais bien dans ses yeux… Mais je ne perdais pas de vue ma promesse.

Du bout du pied, j’ai effleuré sa braguette… à peine, sans faire de bruit. Puis j’y suis revenue par des pressions plus appuyées, des mouvements circulaires. Je démarrais entre son entrejambe puis je remontais lentement le long de cette bosse qui commençait à émerger. J’avais envie de la prendre dans ma bouche tant qu’elle était encore petite pour la sentir gonfler au chaud, sous ma langue. En deux temps trois mouvements, j’avais déboutonné son jean, descendu son caleçon, et posé ma tête sur son ventre, bite en bouche. Je sentais les battements de son cœur au creux de son ventre et les palpitations de son sexe sous mon palais. Je ne faisais rien d’autre que des petites succions comme une enfant qui suce son pouce. Mais mon immobilisme faisait son œuvre car son sexe était en train d’atteindre sa taille maximum et j’avais du mal à rester dans la même position, tant il allait bientôt venir me chatouiller la glotte…

Je me repositionnai alors pour commencer de petits va-et-vient, tout en retenue. Puis je lapai consciencieusement son gland, puis je redescendis le long de sa hampe, lui léchai une couille que j’engloutissais ensuite dans ma bouche en la faisant tourner autour de ma langue, puis l’autre. Je remontai le long de son frein et gobai son gland que je suçotai avec énergie. Je ne prenais que le bout dans ma bouche, sans descendre plus loin. Pour le taquiner, l’agacer, l’exciter encore et encore. Il avait bon goût. Une odeur de frais et de savon. Il avait dû se laver la queue en même temps que les mains quand il était allé aux toilettes. Ca me plaisait. Il s’assit sur l’accoudoir, face à moi qui me mis à quatre pattes sur la longueur du canapé. Mes mouvements devenaient plus amples, mon travail plus appliqué. Je serrai à présent cette queue brûlante et tressautante de ma main droite. Mes lèvres venaient se coller à ma main et elles parcouraient de concert, de haut en bas, ce pieu de chair, luisant de ma salive et de sa sève entremêlées.

Puis tout d’un coup, sans que je m’y attende, il prit le contrôle. Il avait apparemment envie que ce préliminaire sensuel devienne un acte sexuel à part entière. Tendre et brutal à la fois. Il prit ma tête dans ses deux mains et la guida à son rythme, selon ses envies. Je ne contrôlai plus rien et me laissai faire. Plusieurs fois, il essaya d’aller le plus loin possible au risque de m’étouffer, mais mes haut-le-cœur le ramenaient à la raison. Je le sentais fébrile, incontrôlable, sans limite. Il changea de position, m’allongea sur le canapé, la tête sur l’accoudoir et vint coller sa bite sur ma bouche, prenant appui sur une jambe posée à terre, et l’autre repliée le long de mon corps sur le canapé. Il avait décidé que ma bouche était un trou et il pénétrait cette fente à renforts de coups de reins comme il aurait pénétré mon vagin en missionnaire. Je n’avais plus à aller et venir, ni même à faire des effets de style langoureux avec ma langue, il dévastait tout sur son passage. Mes dents, mon palais, ma langue… il ne s’arrêtait plus…

Je me sentais soumise et vulnérable, sans aucun contrôle, ni aucune liberté. Seulement celle de ne pas bouger et de me laisser faire. Il utilisait un de mes orifices pour son propre plaisir… et après avoir hésité entre me sentir humiliée ou magnifiée, je choisis la seconde option. J’aimais qu’il soit maître de ma bouche et de mon corps. Qu’il me contrôle par sa puissance bestiale, ses pulsions sexuelles. J’aimais être le jouet de ses fantasmes et de sa tendresse omniprésente. Cette queue énorme qui était à deux doigts de m’étouffer à chaque mouvement me remplissait de fierté. C’est moi qui allais le faire jouir. Lui extirper sa semence sacrée, recueillir les longs jets de son extase, l’avaler tout au fond de ma gorge. Il se retira tout à coup pour venir éjaculer juste au bord de mes lèvres. Voir son sperme scintiller sur ma bouche alluma son regard. Il se pencha et sa langue vint lécher mes lèvres. Il fouilla ensuite ma bouche et nos langues s’épousèrent longuement, tendrement. Collés l’un à l’autre, ni l’un ni l’autre n’osait casser cette union éphémère.

Je me dis qu’une langue pareille allait me lécher, comme jamais ça ne m’était arrivé… A suivre…

Pour Raoul

Commentaires (2)

  • MichelAime

    Belle description et montée du désir pour ce texte excitant.

  • kiki

    j’en bande